Kisumu, 14 octobre, 2025 / 9:07 (ACI Africa).
L’Archevêque de l’Archidiocèse catholique de Kisumu a appelé les animateurs des vocations à veiller à ce que les jeunes qui se préparent au sacerdoce et à la vie religieuse aient une compréhension claire et « correcte de la sexualité humaine ».
Dans son homélie du lundi 13 octobre, lors de la rencontre de l’Association kenyane des animateurs des vocations (KAVA) au Centre de retraite et de conférences Dimesse à Nairobi, Mgr Maurice Muhatia Makumba a fait référence aux conceptions contemporaines du genre et de la sexualité, telles que les identités lesbienne, gay, bisexuelle, transgenre et queer (LGBTQ+), et a encouragé les animateurs chargés de la promotion des vocations à enseigner aux candidats la doctrine de l’Église sur la sexualité humaine dès le début de leur formation.
« Les jeunes qui choisissent de devenir sœurs, frères ou prêtres doivent avoir la compréhension correcte de la sexualité humaine », a déclaré Mgr Muhatia à l’ouverture de la rencontre de la KAVA, organisée sous le thème : « Avec espérance, jetez le filet du côté droit » (Jean 21,6).
« Nous ne devrions pas permettre qu’une compréhension païenne de la sexualité humaine s’infiltre dans le sacerdoce et dans la sainte vocation de la vie religieuse. Plus nous gardons le silence sur cette question, plus l’Église continue de souffrir », a-t-il ajouté.
Il a expliqué que certains candidats à la vie religieuse ont adopté des idées erronées sur la sexualité humaine, soulignant que la sexualité correcte dans les vocations religieuses, tout comme dans le mariage, est celle d’« hommes avec des sentiments masculins » et de « femmes avec des sentiments féminins ».


