À la Journée nationale de la paix à Lubumbashi, l’archevêque appelle à la solidarité et au respect mutuel

Il a décrit la paix comme une « œuvre communautaire » qui dépend de l’engagement de divers acteurs, notamment des citoyens, des dirigeants et des institutions.

L’éducation à la paix occupe une place centrale dans la mission de l’Église, a-t-il rappelé, saluant les efforts des membres de la Commission Justice et Paix (CJP) pour la promotion d’une paix durable. Leurs initiatives sur le terrain ont, selon lui, joué un rôle essentiel dans la « promotion active de la paix et de la réconciliation à travers le pays ».

Réfléchissant sur le thème de la célébration des 16 et 17 octobre — « Agissons dès maintenant pour une démocratie au service de la paix et du vivre-ensemble » —, l’ordinaire du lieu, en poste depuis juillet 2021, a exhorté les participants à poser des gestes concrets pour bâtir une société juste et pacifique.

« Parvenir à un engagement effectif pour la justice, la paix et le vivre-ensemble n’est pas une tâche aisée. Cela exige du courage, du dévouement et la volonté de vivre unis comme un seul peuple », a-t-il affirmé.

L’événement de deux jours comprenait des conférences, des échanges interreligieux et des ateliers visant à promouvoir le dialogue et la collaboration entre responsables religieux, universitaires et acteurs de la société civile.

Le président de la CENCO a souligné que la paix est à la fois un engagement social et spirituel. « C’est un fait que, politiquement, la paix est une question spirituelle », a-t-il ajouté, alors que les participants réfléchissaient au rôle de la démocratie, de la foi et de la responsabilité civique dans la promotion de l’harmonie nationale.