Le vendredi 28 novembre, le Saint-Père commencera la journée par une prière avec les évêques, les prêtres, les diacres et les agents pastoraux à la cathédrale du Saint-Esprit. Plus tard, il visitera une maison de retraite gérée par les Petites Sœurs des Pauvres.
Dans l'après-midi, il se rendra en hélicoptère à İznik pour une rencontre œcuménique de prière près des ruines de l'ancienne basilique Saint-Néophyte, en souvenir du premier concile de Nicée, qui a affirmé que le Christ est « Dieu né de Dieu, Lumière née de la Lumière, vrai Dieu né du vrai Dieu ».
De retour à Istanbul dans la soirée, le pape rencontrera en privé les évêques du pays.
Le programme de samedi comprend des visites à la Mosquée bleue et à la basilique Sainte-Sophie toute proche, symboles du dialogue interreligieux et de l'héritage chrétien. Il rencontrera en privé les dirigeants d'autres Églises chrétiennes à l'Église syriaque orthodoxe de Mor Ephrem, puis se joindra au patriarche œcuménique Bartholomée Ier pour une doxologie et la signature d'une déclaration commune à l'église patriarcale Saint-Georges.
La journée se terminera par une messe à la Volkswagen Arena, où le pape prononcera son homélie.
Liban : prière sur la tombe de saint Charbel et solidarité avec une nation meurtrie
Le dimanche 30 novembre, le pape se rendra à la cathédrale apostolique arménienne d'Istanbul avant de partir pour Beyrouth. Il y sera accueilli par le président libanais Joseph Aoun, élu en janvier après plus de deux ans d'impasse politique, et rencontrera d'autres dirigeants nationaux.
Le système politique confessionnel du Liban, établi par le Pacte national de 1943 et réaffirmé dans l'accord de Taëf de 1989, réserve la présidence à un chrétien maronite, le poste de Premier ministre à un musulman sunnite et la présidence du Parlement à un musulman chiite.
Le lundi 1er décembre, le pape Léon se rendra à Annaya pour prier sur la tombe de saint Charbel Makhlouf, moine maronite du XIXe siècle vénéré pour sa sainteté et ses miracles. Plus tard dans la matinée, il rencontrera le clergé et les agents pastoraux au sanctuaire de Notre-Dame du Liban à Harissa, ainsi que les patriarches catholiques à la nonciature apostolique.
Dans l'après-midi, il participera à un rassemblement œcuménique et interreligieux sur la place des Martyrs à Beyrouth et rencontrera des jeunes devant le patriarcat maronite à Bkerké.
Le dernier jour du voyage, le mardi 2 décembre, débutera par une visite à l'hôpital De la Croix à Jal ed Dib, suivie d'un moment de prière silencieuse au port de Beyrouth, lieu de la terrible explosion de 2020.