La démarche du gouvernement kényan pour ouvrir une ambassade au Vatican attend confirmation, selon le Nonce apostolique

Le gouvernement kényan a également précisé que cette démarche vise à renforcer l’engagement du pays auprès des institutions confessionnelles.

« Cette initiative permettra également de renforcer la coopération avec les agences catholiques de développement qui gèrent plus de 7 700 écoles et 500 structures de santé au Kenya, soutenant l’Agenda de Transformation Économique de Bas en Haut à travers des partenariats élargis dans les secteurs de l’éducation, de la santé et du bien-être social », indiquait le rapport du Star du 11 novembre.

Les relations diplomatiques formelles entre le Kenya et le Saint-Siège ont été établies en 1965. Au fil des décennies, l’Église catholique a joué un rôle central dans le développement social et économique du Kenya, gérant des milliers d’écoles et d’institutions sanitaires au service des communautés à l’échelle nationale.

La nouvelle ambassade devrait tirer parti de cette présence institutionnelle historique et intégrer la diplomatie kényane dans un cadre plus large d’engagement moral et humanitaire.

Outre la mission auprès du Vatican, le Cabinet a également approuvé l’ouverture de nouvelles ambassades à Copenhague (Danemark) et Hanoï (Vietnam), dans le but d’élargir la présence diplomatique du Kenya et de renforcer les relations commerciales, les investissements et les partenariats stratégiques.

Ces décisions reflètent une expansion diplomatique délibérée, intégrant des dimensions morales et humanitaires par la mission au Vatican, des partenariats en développement durable et économie verte via le Danemark, ainsi qu’un renforcement des liens commerciaux et infrastructurels avec l’Asie via le Vietnam.

Selon The Star, cette réorganisation diplomatique souligne l’ambition du Kenya d’accroître son influence sur la scène mondiale, d’attirer des investissements et de favoriser la coopération dans des secteurs clés du développement et de la gouvernance.