Cité du Vatican, 12 novembre, 2025 / 6:08 (ACI Africa).
Le Dicastère pour la doctrine de la foi (DDF) a déclaré que les apparitions présumées de Jésus à Dozulé, en France, n'ont pas d'origine divine authentique et ne sont donc « pas surnaturelles ».
Le préfet du dicastère, le cardinal Victor Manuel Fernandez, a confirmé cette déclaration sur la base des Normes pour discerner les phénomènes prétendument surnaturels dans un document publié le 12 novembre et adressé à l'évêque de Bayeux-Lisieux, Jacques Habert.
En 1972, Madeleine Aumont a affirmé que Jésus lui était apparu, demandant à l'Église de construire une « croix glorieuse » géante à Dozulé, à côté d'un « sanctuaire de réconciliation ». De plus, la prétendue voyante a affirmé que Jésus avait annoncé son retour « imminent ».
Dans ce document, l'autorité vaticane note que les apparitions présumées dans la ville normande « ont suscité un intérêt spirituel », mais aussi « de nombreuses controverses et difficultés d'ordre doctrinal et pastoral » qui nécessitent des éclaircissements.
Seule la croix de Jérusalem est le signe universel de la Rédemption
Tout d'abord, la DDF précise qu'il est erroné de comparer la « croix glorieuse » à la « croix de Jérusalem », comme l'a fait Aumont après la cinquième apparition présumée. Le Vatican affirme que « ce bois, élevé sur le Calvaire, est devenu le signe réel du sacrifice du Christ, qui est unique et irremplaçable » et que tout autre « signe » de la croix « ne peut être considéré au même titre ».


