Un évêque catholique en Angola exhorte les autorités à écouter la voix de Dieu et à œuvrer pour le bien commun

Il a souligné que les dirigeants ont le devoir d'agir dans la mesure de leurs moyens pour améliorer la vie des gens, en déclarant : « Il y a bien sûr des limites, mais chacun doit s'efforcer de corriger ce qui peut l'être. »

Mgr Sanombo a déploré la détérioration des conditions sociales et économiques en Angola, soulignant la pauvreté généralisée, la faim et l'insuffisance des soins de santé.

« Nous sommes un peuple malade », a-t-il déclaré, ajoutant : « Les patients ne sont soignés que parce que les infirmières font preuve de compassion. La faim et la misère sont bien réelles dans tout notre pays, mais cela ne doit pas nous conduire au désespoir — cela devrait éveiller une plus grande compassion et une plus grande solidarité ».

Mgr Sanombo a mis en garde contre l'indifférence face à la souffrance, affirmant que les défis auxquels le pays est confronté « exigent une réponse ferme, courageuse et responsable de la part de chacun ».

La faim, la pauvreté et l'insuffisance des soins médicaux, a-t-il déclaré, sont « des plaies ouvertes qui nous appellent à la conversion et à l'action ».

Appelant à l'unité et à la charité fraternelle, Mgr Sanombo a exhorté les Angolais à faire de la solidarité le fondement du renouveau national.

« Au cœur de nos efforts doit toujours se trouver le frère ou la sœur qui appelle à l'aide. L'Angola ne sera grand que si ses fils et ses filles travaillent ensemble pour un avenir meilleur », a-t-il déclaré.

Mgr Sanombo a appelé à la persévérance et à la foi, affirmant que « l'espoir est le moteur qui anime le chrétien, et Dieu n'abandonne jamais ceux qui ont confiance en Lui. Que cette année jubilaire nous inspire à grandir dans la foi, la solidarité et la dignité humaine ».