Accra, 16 novembre, 2025 / 8:28 (ACI Africa).
Les membres de la Conférence des évêques catholiques du Ghana (GCBC) ont dénoncé les multiples vices qui minent la cohésion nationale — en particulier les discours divisifs, l’intolérance et les tensions sociales croissantes — et exhortent les Ghanéens à « revenir aux valeurs d’intégrité » par le dialogue, l’inclusion et la responsabilité partagée, fondés sur une approche « synodale » favorisant la justice et la paix.
Dans un communiqué publié à l’issue de leur Assemblée plénière du 7 au 14 novembre, tenue dans le diocèse catholique de Damongo, les membres de la GCBC présentent une vision globale pour l’Église et la nation, appelant à un renouveau de l’engagement en faveur du dialogue, de l’unité nationale et de la responsabilité communautaire.
« Nous constatons avec une vive inquiétude l’usage croissant de discours incendiaires, divisifs et parfois haineux dans notre vie publique, en particulier durant la période électorale récente, où une saine compétition politique a tragiquement dégénéré en violences, incendies et destructions gratuites menaçant le fragile tissu de notre unité nationale et de notre cohésion sociale », soulignent les évêques catholiques.
Ils mettent en garde contre les tensions ethniques croissantes, qu’ils considèrent comme une menace sérieuse pour la cohésion nationale.
Les membres de la GCBC rappellent que la montée de l’ethnocentrisme contredit la vision divine pour l’humanité : « L’ethnocentrisme croissant dans notre pays attriste le cœur de Dieu, qui a créé tous les hommes à son image et à sa ressemblance, et qui se réjouit de notre belle diversité culturelle, qu’Il entend comme une source d’enrichissement mutuel, de célébration et d’apprentissage, et non comme une cause de division, de conflit et de suspicion mutuelle. »


