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« Ramenez le rire dans nos foyers », un archevêque kenyan exhorte les femmes à redonner de la joie aux familles

L'archevêque de l'archidiocèse catholique de Nyeri, au Kenya, a souligné le rôle essentiel de la joie dans la vie familiale, exhortant les femmes à prendre l'initiative de ramener le rire dans leurs foyers.

Dans son homélie du mercredi 3 décembre, lors de la messe d'ouverture de la retraite de l'Association des femmes catholiques (AFC) dans le diocèse catholique de Kitale, Mgr Anthony Muheria a fait remarquer qu'une femme joyeuse rayonne la paix dans toute la maison.

« Lorsqu'une femme est joyeuse, son mari est en paix, les enfants disent : « Maman est heureuse », et ce bonheur remplit toute la famille », a déclaré Mgr Muheria au début de la retraite de cinq jours qui se déroule à l'école secondaire pour filles St. Monica, à Kitale.

« Dieu vous a fait ce don », a-t-il dit aux femmes catholiques, avant d'ajouter : « Le rire d'une mère est une bénédiction, une grâce, il apporte la paix. Mais quand une mère est en colère, les membres de la famille doivent être prudents. Suivons l'exemple de la Vierge Marie, soyons joyeux, soyons des personnes joyeuses. »

« Mesdames, prenez courage, soyez joyeuses dans la vie, habituez-vous à rire, ne vous interdisez pas de rire », a déclaré Mgr Muheria aux membres de l'AFC participant à la retraite qui se termine le 6 décembre.

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L'ordinaire du lieu de Nyeri a encouragé les femmes à demander à Dieu, pendant l'exercice spirituel, d'accroître leur amour, leur patience et leur courage.

« Une mère sans amour, sans courage, sans la force de rester ferme et de résister au mal ne peut pas maintenir l'ordre dans sa maison ou son foyer », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de nourrir des familles stables et remplies de foi.

L'archevêque kenyan a exhorté les membres de l'AFC à résister à la tentation de garder la colère dans leur cœur, en disant : « Demandons à Dieu d'ôter toute amertume en nous, d'accroître en nous la paix et la joie, afin que lorsque nous partirons d'ici, cela soit visible, que vous souriiez, que votre visage rayonne. »

Il a encouragé les femmes à laisser cette retraite de cinq jours transformer leur vie « afin que, même ici sur terre », elles puissent « se réjouir, être fortifiées, être guéries dans l'Eucharistie et recevoir une force renouvelée » pour faire grandir leur foi et leur vie de prière.

Mgr Muheria a encouragé les femmes à rejeter tout sentiment d'insuffisance, soulignant que le statut personnel, la richesse ou l'influence sociale ne déterminent pas la valeur d'une femme ou son impact spirituel.

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« Vous pensez que vous n'avez rien parce que vous vous comparez aux autres femmes. Le statut n'est pas important, l'argent n'est pas important, la force n'est pas importante. Vous avez votre Dieu, et cela suffit », a-t-il déclaré.

Il a ajouté : « Vous avez le pouvoir de la prière, le pouvoir du rosaire, le pouvoir de donner le bon exemple. Mais vous devez croire en vous-mêmes. Ne dites pas : « Ma voix est faible, ma prière est faible, ma maison est inconnue, je n'ai pas de statut, quand je vais au marché, personne ne me remarque. » Prenez courage, vous avez Jésus. »

« Que notre objectif ne soit pas détourné ou éclipsé par les distractions du monde, nous faisant oublier que notre véritable demeure est la maison du Seigneur », a déclaré l'archevêque.

Il a exhorté les membres de l'AFC à éliminer les obstacles qui pourraient les empêcher de rester concentrés sur « ce chemin d'espérance qui nous mène vers notre demeure céleste auprès de Dieu ».

« C'est le but d'une retraite : nous apportons tous nos fardeaux à Jésus-Christ et nous lui disons : « Transforme-les ; transforme-les en force, et non en peur ». a déclaré Mgr Muheria, citant certaines « luttes personnelles telles que la colère, le mensonge, la jalousie, la langue venimeuse et la vengeance ».

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Il a ajouté : « Au lieu d'utiliser notre bouche pour donner de l'amour, pour construire l'unité, pour apporter la paix, nous avons pris l'habitude, en particulier nous, les femmes de l'AFC, de diviser, de susciter des conflits, de provoquer et de déstabiliser les autres ».

Le chef de l'Église catholique, qui est à la tête de l'archidiocèse de Nyeri depuis avril 2017, a encouragé les femmes à faire de cette retraite un moment de transformation, en déclarant : « Toutes ces difficultés que nous traversons, Dieu les transformera. »

« Que notre Mère, qui est notre espoir, vous aide, nos mères », a imploré le chef de l'Église catholique kenyane dans son homélie du 3 décembre.

Nicholas Waigwa