Mgr Nunes a invité les participants à affronter avec courage et foi les défis sociaux majeurs du Mozambique, notamment le chômage, l’insécurité, les tensions sociales et les structures familiales fragiles.
« L’espérance ne déçoit pas, car elle ne repose pas sur nous, mais sur Dieu, qui ne faillit jamais », a-t-il rappelé, faisant référence à la bulle d’induction de l’Année jubilaire 2025 de l’Église catholique, « Spes non confundit » (L’espérance ne déçoit pas).
L’archevêque a appelé les jeunes à apporter l’unité là où règne la division, la consolation là où il y a de la peine et la présence là où il y a solitude.
Il a souligné que l’esprit missionnaire d’aujourd’hui doit se vivre dans la proximité, la compassion et l’écoute. « Qui aime Jésus ne peut rester silencieux », a-t-il insisté, rappelant que la véritable évangélisation naît du pouvoir transformateur de l’amour du Christ.
Mgr Nunes a déclaré que les jeunes doivent laisser leur foi « illuminer, troubler et les envoyer ». Il a décrit la jeunesse comme un temps de créativité, d’audace et d’action décisive, des qualités essentielles pour renouveler l’Église et la société.
Il les a encouragés à ne pas accepter d’être étiquetés comme un problème, mais à assumer leur rôle de « réponse concrète » aux défis du Mozambique. « Là où il y a des visages de Carême, les jeunes doivent apporter Pâques », a-t-il ajouté.
L’archevêque a rappelé que la mission d’évangélisation n’est pas un fardeau, mais un appel joyeux né de l’Esprit Saint. Citant saint François Xavier, il a souligné que la vraie évangélisation naît de la passion et du don de soi : « La foi n’est pas perdre du temps, c’est gagner la vie ».
Mgr Nunes a également insisté sur la nécessité de la réconciliation et de l’unité, invitant les jeunes à apporter le pardon là où il y a des blessures et à contribuer à guérir les divisions au sein des familles, des paroisses et des communautés. « Apportez ‘Alléluia’ là où il y a de la tristesse », les a-t-il exhortés, soulignant que la joie chrétienne est une force puissante de transformation.
Réaffirmant la force de l’espérance chrétienne, il leur a rappelé que « Dieu n’abandonne jamais, ne faillit jamais et ne laisse jamais tomber ». Il les a encouragés à résister au pessimisme et à rester fermes malgré les difficultés matérielles et existentielles, notamment en matière d’éducation, d’emploi et de sécurité personnelle.
« L’Église a besoin des jeunes aujourd’hui, pas demain. Vous n’êtes pas le problème ; vous êtes la réponse », a conclu Mgr Nunes.