Un crucifix a été détruit, et les assaillants ont déclaré "ne pas vouloir voir de croix", disant aux séminaristes, selon ACN, "qu'ils devraient partir maintenant, qu'ils reviendront et que si quelqu'un reste là, ils le tueront".
L'organisation caritative pontificale a déclaré que les séminaristes sont maintenant avec leurs familles pour une semaine, et que certains habitants de Bougui quittent la ville.
Le Burkina Faso, situé en Afrique de l'Ouest, a connu une augmentation de la violence islamiste ces dernières années.
Un coup d'État a eu lieu dans le pays le mois dernier, et le nouveau président a souligné l'importance de rétablir la sécurité.
Le nouveau chef des forces armées burkinabé, David Kabre, a déclaré le 9 février : "Ma prise de commandement coïncide avec une situation sécuritaire fortement dégradée marquée par la recrudescence des attaques terroristes dans plusieurs régions du pays", rapporte l'AFP.
Plusieurs églises ont été attaquées en 2019, et l'année dernière, le corps d'un prêtre disparu a été retrouvé dans une forêt.
En décembre 2019, l'évêque Justin Kientega de Ouahigouya a déclaré qu'une de ces attaques d'église faisait partie d'une tentative des islamistes radicaux de "provoquer un conflit entre les religions dans un pays où chrétiens et musulmans ont toujours vécu pacifiquement côte à côte."
Environ 60 % de la population burkinabé est musulmane, 23 % est chrétienne (dont la plupart sont catholiques) et 15 % suit les croyances traditionnelles autochtones.