L'attaque du 25 février est la dernière d'une série d'atrocités commises au Sahel par des groupes terroristes islamistes liés à Al-Qaïda et à l'État islamique, qui seraient actifs dans la région du Sahel, se sont emparés de longues bandes de terre et ont contribué au déplacement de millions de personnes dans la région.
Les autorités de la région du Sahel luttent contre les groupes terroristes islamistes depuis la guerre civile en Libye en 2011, suivie d'une prise de contrôle du nord du Mali par les islamistes en 2012. L'insurrection djihadiste se serait étendue au Burkina Faso et au Niger à partir de 2015.
Si certaines attaques ont visé des églises chrétiennes, d'autres ont consisté à enlever des membres du clergé, des religieux et religieuses et des séminaristes.
Lors de la pré-conférence du 28 février, Mgr Kientega a déclaré qu'il ne savait pas qui étaient les attaquants ni qui les soutenaient.
"Nous n'avons pas de problèmes avec les musulmans. Mais les terroristes sont radicalisés", a-t-il déclaré.
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Mgr Kientega a posé la question suivante : "Nous nous demandons qui les soutient ? Qui leur donne de l'argent ? La grande question est de savoir pourquoi. Pourquoi tuent-ils et kidnappent-ils ? Pourquoi s'emparent-ils des biens de la population ? Pourquoi brûlent-ils les villages ?
Le chef de l'Église catholique a déclaré que la plupart du temps, les attaquants sont des jeunes qui sont "instrumentalisés" et attirés dans le terrorisme par la promesse de richesses.
"La plupart d'entre eux n'ont pas de travail et sont attirés dans ce mouvement par des personnes qui leur promettent des emplois", a-t-il déclaré.
Mgr Kientega a déclaré que les autorités du Burkina Faso "font de leur mieux pour aider les gens, en organisant des convois pour apporter de la nourriture dans les villes et les villages touchés et pour "assurer la sécurité des gens".
Dans certains villages, le presbytère catholique est devenu "la maison de tout le monde". Les gens s'y rendent pour demander de l'aide. Certains veulent même recevoir des croix parce que c'est un signe d'espoir".
"Nous vous demandons de continuer à prier pour nous et de nous accompagner autant que vous le pouvez", a déclaré Mgr Kientega aux journalistes le 28 février.