Accra, 17 octobre, 2019 / 11:58 (ACI Africa).
La Communauté catholique des Nigérians vivant au Ghana a encouragé les termes de l'échange qui sont mutuellement avantageux pour les citoyens des deux pays voisins d'Afrique de l'Ouest et a reconnu les efforts déployés par le service diplomatique pour s'assurer que tous les différends relatifs aux affaires soient résolus rapidement au milieu des controverses juridiques.
Les Nigérians et les Ghanéens ne savent pas s'il faut appliquer les lois locales, qui interdisent la participation étrangère au commerce de détail, ou un traité de la CEDEAO qui permet aux citoyens des États membres de circuler librement et de s'établir économiquement dans d'autres États membres.
Les lois ghanéennes n'autorisent pas les étrangers à s'engager dans des activités commerciales ciblant une multitude de personnes à faible revenu, telles que le colportage, les services de taxi, l'exploitation de salons de beauté et de salons de coiffure, entre autres.
Depuis des mois, la tension s'accroît entre les commerçants nigérians et ghanéens, les commerçants ghanéens demandant à leur gouvernement d'appliquer les lois commerciales qui interdisent aux étrangers de s'engager dans le commerce de détail.
S'adressant à 300 catholiques nigérians lors de la célébration de la fête de saint François d'Assise à la paroisse de la Sainte Famille à Accra le samedi 12 octobre, le président de la communauté nigériane de la Société St François d'Assise, George Olajide a apprécié les efforts du Haut Commissaire du Nigéria au Ghana, Femi Abikoye, pour travailler efficacement avec le gouvernement du Ghana à une résolution diplomatique de l'impasse commerciale dans le Protocole CEDEAO.


