Advertisement

Burkina Faso - Le Congrès continental sur la Miséricorde Divine est en cours de préparation

Le cardinal Philippe Ouédraogo (Centre) aux côtés des membres du comité d'organisation lors d'une conférence de presse à Ouagadougou, Burkina Faso, le 17 octobre 2019. Domaine Public Le cardinal Philippe Ouédraogo (Centre) aux côtés des membres du comité d'organisation lors d'une conférence de presse à Ouagadougou, Burkina Faso, le 17 octobre 2019.
Domaine Public

Après le Nigéria en 2008 et 2013, au Nigéria et le Rwanda en 2016, le Burkina Faso accueillera le quatrième Congrès Afrique et Madagascar sur la Miséricorde Divine, un événement continental d'une semaine qui débutera le 18 novembre sous le thème " La miséricorde divine, une grâce pour notre temps".

"La famille de Dieu de l'Église au Burkina Faso, en Afrique et à Madagascar s'apprête à vivre un événement extraordinaire qui est un rassemblement de croyants dans leur diversité pour célébrer, promouvoir et vivre la fraternité sous le signe de la miséricorde divine ", a déclaré aux médias le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou. C’était  lors d'un point presse organisé jeudi 17 octobre, pour dresser le point des préparations avant cet événement continental.

"Avec mes confrères évêques, nous sommes très heureux de cette initiative pastorale d'organiser un congrès sur la Miséricorde Divine ici à Ouagadougou ", a dit le cardinal Ouédraogo au sujet du Congrès qui réunira plus de 500 délégués, parmi lesquels des cardinaux, des archevêques, des évêques, des prêtres, des responsables paroissiaux, des petites communautés de chrétiens et d'autres invités venant des pays africains et malgaches et de partout dans le monde.

Le Congrès est une réponse à l'appel du Pape Saint Jean Paul II qui a voulu que le peuple de Dieu donne de nouveaux signes d'espérance à notre monde en agissant pour que grandissent la justice et la solidarité et qu'une nouvelle culture de la vie humaine s'affirme pour la construction d'une authentique civilisation de vérité et d'amour ", a déclaré le cardinal Ouédraogo lors du point presse.

Le Congrès de Ouagadougou " s'inspirera de la richesse de la parole de Dieu, du magistère de l'Église et abordera des thèmes cruciaux tels que la pauvreté, les guerres, les conflits, le tribalisme, la corruption et les maux du continent africain ".

Advertisement

Le congrès aura aussi pour but d'approfondir la connaissance de la Miséricorde Divine, de promouvoir l'expérience et la pratique de la Miséricorde Divine en Afrique, à Madagascar et dans le monde entier, a dit le Cardinal qui est aussi le Président du Symposium des Conférences Épiscopales d'Afrique et Madagascar (SCEAM).

Organisé sous forme de conférences et de tables rondes, de sessions plénières et d'ateliers avec quelques moments de réflexion, le Congrès sera aussi l'occasion de redécouvrir comment et en quoi la Miséricorde divine constitue une grâce et une force pour affronter et relever les défis de notre temps, surtout en Afrique et à Madagascar.

"Dans sa dimension liturgique, le Congrès comprendra des célébrations eucharistiques, l'adoration du Saint Sacrement, le sacrement de  réconciliation, l'heure de la miséricorde et un pèlerinage au sanctuaire de Notre-Dame de Yagma (village du département de Zam, de la province de Ganzourgou au centre du Burkina Faso) ", a dit le Prélat Burkinabé.

Début novembre, les organisateurs du Congrès ont prévu une Soirée de miséricorde et une journée de prière pour les personnes déplacées vivant à Ouagadougou ou dans ses environs le 10 novembre.

"La soirée de la Miséricorde prévue pour le 1er novembre est une excellente occasion de sensibiliser les gens, de faire passer des messages et en même temps d'amasser des fonds pour aider les nécessiteux ", a dit le cardinal.

Plus en Afrique

"Nous prierons pour une bonne représentation des personnes déplacées vivant parmi nous, a-t-il dit aux journalistes. Il a ajouté : ce sera l'occasion de prier pour tous les défunts (chrétiens, musulmans, protestants) victimes de la violence et en même temps pour les survivants qui ne savent pas où mettre leur tête".

"C'est le point culminant d'une œuvre de miséricorde, une anticipation de ce que nous vivrons dans ce Congrès ", a-t-il ajouté.

Le congrès se terminera le 24 novembre par une célébration eucharistique présidée par le délégué pontifical à l'événement, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui en République centrafricaine.

Le Cardinal a précisé que les participants au Congrès devront être des croyants soucieux de célébrer, de promouvoir et de vivre la fraternité sous le signe de la Divine Miséricorde, et parlant français, anglais, mooré ou dyula.

En outre, pour participer au Congrès, les participants du Burkina Faso et du Niger devraient payer environ 128 dollars américains, comprenant l'inscription, la nourriture et l'hébergement. Le coût pour les délégués d'autres pays est d'environ 255 dollars américains. Les participants qui n'ont pas besoin de mesures d'adaptation sont tenus de payer 85 dollars américains.

Advertisement