« Le fleuve Geba unit les terres, irrigue les marais, nourrit les rizières et soutient la vie des Guinéens. De la même manière, nous devons nourrir et soutenir la vie de notre peuple », a-t-il affirmé.
« C’est dans cette profondeur spirituelle que doit naître la force capable de régénérer la Guinée-Bissau », a-t-il poursuivi, ajoutant : « Toute profondeur a une relation avec Dieu — la force de Dieu habite le peuple. »
Le membre bissau-guinéen de l’Ordre des Frères Mineurs Capucins (OFM Cap.) a poursuivi : « Tout comme le fleuve nourrit la vie, nous devons nourrir et soutenir la vie de notre peuple. »
Il a encouragé les fidèles à dépasser les divisions, affirmant que les différences ethniques, religieuses ou sociales ne doivent jamais entraver la solidarité.
« Dans le Geba, personne n’est exclu. L’unité nationale se construit sur la dignité partagée de tous. La mission de reconstruction nationale doit reposer sur la dignité et la fraternité de tous les fils et filles du pays », a-t-il déclaré, soulignant la nécessité de la reconstruction.
Cette reconstruction, a ajouté Mgr Quematcha, « doit rejeter les divisions religieuses et ethniques. »
Le responsable catholique a présenté la Vierge Marie comme modèle d’humilité, de confiance et de service. « La plus grande qualité de Marie est sa confiance dans la Parole de Dieu. Cherchez à être des sources d’humilité. Cherchez à renforcer les liens familiaux. »
Mgr Quematcha a également appelé les fidèles à valoriser la famille et à servir les autres avec abnégation.
L’Ordinaire local de Bafatá, depuis son ordination épiscopale le 28 juin, a mis en garde contre la corruption et l’égoïsme et a appelé à un engagement renouvelé en faveur de la solidarité et de l’action à tous les niveaux : famille, Église et nation.
« Donnez-vous mutuellement un nom qui renforce la fraternité — non seulement entre les fils et filles du Geba, mais aussi à l’échelle de toute l’Église », a-t-il exhorté.