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Les pèlerins au Sanctuaire de Muxima en Angola exhortés à « construire de nouvelles relations » conformes à l’Évangile

Mgr Tonito Francisco Xavier Muananoua a exhorté les pèlerins du Sanctuaire de Notre-Dame de Muxima, en Angola, à renouveler leur engagement envers le Christ en rebâtissant « de nouvelles relations » conformes aux valeurs de l’Évangile.

S’adressant aux fidèles lors de la messe de clôture du pèlerinage annuel, le 7 septembre, l’évêque auxiliaire de l’archidiocèse catholique de Maputo (Mozambique) a plaidé pour la réconciliation et la solidarité comme signes de « renaissance spirituelle ».

« Je ne viens pas seulement comme pèlerin en chemin, mais comme un frère vous invitant à renouveler votre ‘oui’ au Christ, à tendre des mains réconciliatrices et à bâtir de nouvelles relations selon l’Évangile », a déclaré Mgr Muananoua à la fin de la rencontre tenue du 4 au 7 septembre sur le thème : « Avec Marie, marchons dans l’espérance ».

Il a invité les pèlerins des 20 diocèses d’Angola à rentrer chez eux comme « signes vivants d’engagement », intégrant pardon, réconciliation et solidarité dans leurs familles, paroisses et communautés.

« La foi exige la conversion, et celle-ci se réalise par des gestes concrets et durables », a-t-il affirmé.

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Revenant sur la réconciliation comme marque de la foi, il a ajouté : « Nous sommes appelés à accueillir, pardonner et restaurer les liens brisés. Saisissons ce moment pour reconstruire ce que l’égoïsme ou l’orgueil a détruit. »

Le prélat mozambicain, nommé évêque auxiliaire de Maputo en mars 2023, a rappelé que le sanctuaire de Muxima, principal lieu marial d’Angola avec plus de 400 ans d’histoire, n’est pas seulement un lieu de dévotion, mais « une mémoire vivante et un point de rencontre entre le ciel et la terre ».

Durant les trois jours de pèlerinage, environ un million de fidèles ont afflué vers le sanctuaire, beaucoup ayant parcouru de longues distances à pied sous le soleil.

Pour Mgr Muananoua, ce sacrifice incarne le véritable esprit de disciple : « Celui qui ne porte pas sa croix et ne me suit pas ne peut être mon disciple, dit Jésus. Suivre le Seigneur exige courage, renoncement et abandon. Tel est l’esprit authentique du pèlerinage : le sacrifice transformé en foi vivante. »

L’évêque de 53 ans a ensuite adressé une prière spontanée à Mère Muxima, lui confiant les souffrances, les espérances et les luttes des fidèles : « Fais de chaque foyer un lieu de paix, de chaque geste un signe d’espérance, de chaque cœur une demeure de Dieu. Marche avec nous, apprends-nous à suivre Jésus avec joie, dans le vrai don de soi et une foi ferme. Amen. »

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Enfin, Mgr Muananoua a envoyé les pèlerins chez eux avec une mission claire : « être des prophètes de l’amour, des bâtisseurs de communion, des promoteurs de la mission et des serviteurs de la réconciliation, à commencer dans nos familles ».

« Le vrai pèlerinage commence quand nous rentrons chez nous, prêts à suivre Jésus chaque jour avec courage, fidélité et amour », a-t-il conclu.

João Vissesse