Le prélat angolais, membre de la Société du Verbe Divin (SVD), a ajouté que le défunt Cardinal était « un maître de l’écoute et de la sagesse, quelqu’un qui est resté ferme dans la foi jusqu’à la fin de sa vie ».
Mgr Jaca a déclaré que la vie du Cardinal « fut une leçon vivante de fidélité à la Parole de Dieu, de méditation constante des Écritures et d’engagement envers la vérité de l’Évangile ».
« Je suis un bénéficiaire direct de ses actions. Je l’ai assisté comme diacre lors de l’ordination du chanoine Anteiro, qui, à son tour, fut le diacre assistant à mon ordination sacerdotale. Lors de mon ordination épiscopale, il fut l’un des consécrateurs. Je dois une grande partie de mon histoire ministérielle à lui », a partagé Mgr Jaca.
L’évêque catholique angolais a également souligné que l’archevêque émérite de Luanda cultivait des vertus qui ont marqué sa mission ecclésiale : sérénité, fermeté et esprit de réconciliation.
« Il était toujours attentif, demandait avec soin des nouvelles de mes parents, et ne s’imposait jamais avec force. Même lorsqu’il était incompris, il ne vacillait pas. Il n’hésitait jamais. C’était un homme de paix, de prudence et de charité », a-t-il partagé.
Mgr Jaca a également rendu hommage au défunt Cardinal comme « un véritable patriote, un natif de Malanje sans prétention, un bâtisseur d’unité et de réconciliation ».
« Nous, le peuple de Malanje, aimons notre terre et en sommes fiers. Aujourd’hui, en rappelant Son Éminence, je me souviens aussi de Mgr Oscar Lino Lopes Fernandes Braga, évêque émérite de Benguela, qui aurait eu 92 ans aujourd’hui », a-t-il ajouté.
Le responsable catholique a noté que le courage du Cardinal ne venait pas de la confrontation, mais de la prière.
« C’était un homme distingué et réservé, comme il aimait le dire. Il ne se laissait pas manipuler et ne cédait pas aux pressions politiques ou sociales. Il était courageux parce qu’il avait confiance en Dieu. Il était libre parce qu’il n’était pas esclave de la commodité », a-t-il déclaré.
Mgr Jaca a également mis en lumière la dévotion mariale du défunt Cardinal, affirmant : « Il se tournait fréquemment vers elle, en particulier vers Notre-Dame de la Conception de Muxima, dont il était un fervent dévot. Il priait le rosaire, méditait et marchait avec Marie. Il était un contemplatif, comme saint Dominique et saint Jérôme, dont nous célébrons aujourd’hui la mémoire. »