Les sœurs catholiques se retirent temporairement d'un hôpital missionnaire en RDC après une attaque meurtrière

Dans l’entretien du 19 octobre, Sœur Kasayi a souligné que la reprise des activités à Biambwe nécessiterait d’importantes ressources, de nombreux biens ayant été volés ou détruits.

« Les bâtiments sont déjà démolis. Les équipements sont endommagés. Des matelas brûlés, des lits brûlés. Au laboratoire, les microscopes et d’autres matériels ont disparu. »

La religieuse congolaise a ajouté : « Il faut d’abord que la sécurité soit restaurée avant que nous puissions espérer reprendre notre mission. »

Dans une déclaration publiée après l’attaque, Mgr Melchisedec Sikuli Paluku, évêque du diocèse catholique de Butembo-Beni, a condamné le meurtre de plusieurs civils.

« Nous condamnons l’incendie du Centre de Santé de Référence de Biambwe, servi par les Petites Sœurs de la Présentation de Notre-Dame (PSP) de Butembo-Beni », a déclaré l’évêque Paluku dans son communiqué du 16 novembre.

Tout en confiant les âmes des victimes à la miséricorde divine, il a prié pour que « Dieu, Seigneur de la Vie, nous fortifie par l’intercession de la Vierge Marie, Consolatrice des affligés ».

Mgr Paluku a reproché au gouvernement congolais son incapacité à protéger les civils dans cette région en proie aux conflits.

« Face à l’ampleur de cette tragédie, nous appelons l’État congolais à sortir de sa torpeur », a déclaré l’évêque catholique.