Luanda, 23 novembre, 2025 / 8:50 (ACI Africa).
Les membres de la Conférence épiscopale d’Angola et de São Tomé et Príncipe (CEAST) ont averti que le déclin moral, la faiblesse des institutions et la priorité accordée aux intérêts privés au détriment du bien commun aggravent la crise sociale et politique dans les deux pays.
Présentant la Charte d’engagement issue du récent Congrès national sur la réconciliation lors d’une conférence de presse à Luanda, le 22 novembre, le Président de la CEAST, Mgr José Manuel Imbamba, a déclaré que l’Angola a besoin d’un effort national unifié et soutenu pour répondre aux faiblesses structurelles qui minent la cohésion sociale.
Mgr Imbamba a expliqué que les conclusions contenues dans la Charte résultent d’un vaste processus consultatif fondé sur des dialogues, témoignages et réflexions recueillis durant le congrès tenu du 6 au 9 novembre.
Selon l’Archevêque catholique, « l’insuffisance du sens civique, l’instrumentalisation politique des institutions et la normalisation de l’impunité » ont été identifiées comme des causes contribuant à la persistance des tensions, des inégalités et des cycles de violence sociale et politique.
Il a dénoncé les « expressions persistantes de manque de respect pour la dignité humaine », manifestées par des pratiques d’exclusion, une rhétorique hostile et des attitudes qui affaiblissent le dialogue.


