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Les agents pastoraux du Mozambique appelés à servir avec humilité et à rejeter la vanité et la rivalité

Mgr Tonito Francisco Xavier Muananoua a exhorté les agents pastoraux à servir avec humilité, en plaçant la mission de l’Église au-dessus des ambitions personnelles.

Lors de son homélie à la Messe d’ouverture de la Rencontre des Agents Pastoraux et de la Clôture de l’Année Pastorale, l’évêque auxiliaire de l’archidiocèse catholique de Maputo a souligné que la mission de l’Église ne porte fruit que lorsqu’elle est enracinée dans la fidélité à Dieu et l’engagement désintéressé de ceux qui servent le peuple.

« La mission de l’Église n’est féconde que lorsqu’elle naît de l’humilité et de la fidélité au Dieu des vivants », a déclaré Mgr Muananoua lors de la célébration eucharistique du 22 novembre à la paroisse Saint-Antoine de Maputo.

Rappelant la mémoire de sainte Cécile, il a souligné que la jeune martyre « transforma sa vie en un chant d’amour et de courage » et a invité les agents pastoraux à façonner leur service dans une harmonie de foi, d’espérance et de charité.

« Les agents pastoraux sont appelés à transformer leur service en une harmonie de foi, d’espérance et de charité, afin que la vie de nos communautés devienne un véritable hymne au Dieu des vivants », a ajouté le prélat.

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Mgr Muananoua a averti que « aucun projet construit sur l’injustice et l’orgueil ne peut durer », encourageant les agents pastoraux à « rejeter la vanité, la rivalité et le carriérisme ». Il a réaffirmé que le véritable service n’a de sens que lorsqu’il découle de « l’humilité et de la fidélité au Seigneur ».

Âgé de 53 ans, Mgr Muananoua a insisté sur le fait que la mission pastorale se fragilise lorsqu’elle est contaminée par des disputes internes ou l’absence d’esprit de service. Il a invité les participants à aborder la rencontre avec simplicité et sincérité, en se demandant non pas « ce que j’ai accompli », mais « ce que j’ai fait pour le Christ et son peuple ».

Pour lui, l’authenticité du travail pastoral ne se mesure pas aux résultats humains, mais à la fidélité à l’Évangile.

Mgr Muananoua a souligné l’importance de l’espérance, affirmant que la foi en la résurrection « n’est pas seulement un espoir lointain, mais une force présente qui transforme notre manière de vivre ». Il a rappelé que ceux qui servent Dieu participent déjà à la vie nouvelle, même au milieu des difficultés, car « la vie en Christ ne se mesure pas au succès humain, mais à la fidélité et à l’amour ».

Face aux défis sociaux et pastoraux de l’archidiocèse, Mgr Muananoua a réaffirmé que « l’espérance chrétienne doit guider tout le travail des agents pastoraux, surtout lorsque le service devient exigeant ou peu reconnu ».

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« Même dans les difficultés, l’Esprit Saint soutient, fortifie et renouvelle », a-t-il dit, s’adressant particulièrement aux agents qui se sentent fatigués ou démotivés. Il a insisté sur le fait que la foi en la résurrection façonne le travail pastoral selon trois dimensions fondamentales : une espérance active qui pousse à agir, le courage et le témoignage à l’exemple de sainte Cécile, et la fidélité, car « l’agent pastoral travaille non pas pour des résultats immédiats, mais pour que les communautés chrétiennes expérimentent déjà la vie nouvelle qui vient de Dieu ».

« Dieu fait confiance à chacun de nous. Soyons des agents vivants de l’Église, témoins d’espérance et serviteurs de communion, afin que notre pastorale devienne un véritable chant de vie nouvelle en Christ », a conclu Mgr Muananoua.

João Vissesse