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Le plan pastoral de l'Afrique australe fournira le contexte du prochain synode diocésain prévu à Pretoria

Le plan pastoral de la Conférence des évêques catholiques d'Afrique australe (SACBC) qui a été lancé au début de cette année est destiné à offrir le contexte dans lequel se tiendra le synode diocésain de l'archidiocèse de Pretoria en Afrique du Sud, prévu pour une année, a déclaré la direction de l'archidiocèse.

Dans la déclaration du dimanche 1er novembre, l'archevêque de Pretoria, Mgr Dabula Anthony Mpaka, déclare que le synode diocésain, qui doit commencer le 17 janvier 2021, se concentrera sur l'examen de "la vie, du fonctionnement et du ministère de l'Église locale de l'archidiocèse de Pretoria". ”

"Le nouveau plan pastoral constituera le contexte dans lequel cette révision aura lieu. De cette façon, il sera la lumière qui éclairera tout le processus", ajoute Mgr Mpako, faisant référence au plan pastoral de la SACBC qui a été lancé en janvier. 

Venant 16 ans après la première qui s'est tenue sous la direction de l'archevêque émérite de l'époque, Mgr George Francis Daniel, Mgr Mpako déclare que le mois de janvier 2021 est l'occasion d'entreprendre une autre "évaluation complète de la vie et du travail de notre archidiocèse".

"Une telle réflexion nous permettra de voir plus clairement où nous en sommes actuellement à la lumière de la vision et de l'appel du nouveau plan pastoral, et de faire une évaluation et un discernement appropriés", dit le prélat de 61 ans dans la déclaration de deux pages obtenue par ACI Afrique.

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Plus important encore, ajoute-t-il, l'évaluation permettra à l'Église de Pretoria "de déterminer de manière pratique ce qui doit être fait à l'avenir pour que l'archidiocèse puisse mettre en œuvre de manière optimale le nouveau plan pastoral dans les différents domaines d'intervention qui ont été identifiés".

Lancé le 26 janvier par les membres de la SACBC, le Plan pastoral a pour but d'aider et de guider le peuple de Dieu dans la région des trois nations "à écouter et à répondre à la conduite de l'Esprit, à entrer dans le plan du Père pour notre Église et notre monde ; à être des disciples missionnaires de Jésus dans le présent et à laisser l'Esprit nous guider dans l'avenir".

Comprenant huit domaines thématiques, le plan pastoral devrait être mis en œuvre dans toutes les juridictions ecclésiastiques de la conférence qui comprend les évêques et leur équivalent dans les diocèses catholiques du Botswana, de l'Afrique du Sud et du Swaziland.

"J'ai jugé opportun que l'archidiocèse de Pretoria procède à cette mise en œuvre par le biais d'un synode diocésain. D'où la décision de promulguer et de convoquer le synode en question", déclare Mgr Mpako dans la déclaration adressée au clergé, aux religieux et aux laïcs sous sa responsabilité pastorale. 

Dans sa déclaration du 1er novembre, l'archevêque décrit le Synode comme "une expression de l'Église comme Peuple de Dieu, des membres des fidèles qui sont en communion les uns avec les autres et qui partagent, d'une manière propre à chacun d'entre eux, le triple office sacerdotal, prophétique et royal du Christ".

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Se référant au droit canonique 460, le prélat sud-africain explique que la tenue d'un synode diocésain est "un instrument important pour le gouvernement et le renouveau d'un diocèse, dont le point culminant est "une assemblée de prêtres et d'autres membres des fidèles du Christ d'une Église particulière qui, pour le bien de toute la communauté diocésaine, assiste l'évêque diocésain".

Le Synode d'un an devrait se dérouler selon les lignes directrices stipulées dans le droit canonique 462-468 et l'"Instruction sur les Synodes diocésains" promulguée conjointement par la Congrégation des évêques et la Congrégation pour l'évangélisation des peuples le 19 mars 1997, ajoute Mgr Mpako qui est également l’aumônier militaire en Afrique du Sud.

Dans sa déclaration, l'archevêque annonce la nomination d'un comité directeur de six membres pour le synode diocésain dont le mandat est "d'organiser, de coordonner et de traiter toutes les affaires synodales".

"J'invite sincèrement tous les fidèles, clergé, religieux et laïcs, à apporter leur plein soutien à cet événement important pour notre archidiocèse et à contribuer, par vos prières, vos réflexions collectives et votre participation active, à en faire un succès", déclare l'archevêque dans sa déclaration du 1er novembre.

Il ajoute : "Je demande que pendant la période du Synode diocésain, le processus synodal soit le principal centre d'intérêt et qu'il ait la priorité sur toutes les activités ordinaires de nos paroisses et de nos sodalités qui auraient normalement constitué nos plans annuels pour 2021".

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