Tamale, 11 novembre, 2019 / 10:00 (ACI Africa).
Alors que le Ghana se prépare à un référendum constitutionnel prévu pour le 17 décembre en vue d'amender l'article 55 (3) de la Constitution de 1992 de la nation ouest-africaine, l'Ordinaire local de Tamale, Mgr Philip Naameh s'inquiète du peu de choses qui sont faites pour faire connaître l'événement et faire connaître cet « important exercice national ».
« Même si ce référendum devrait avoir lieu en décembre 2019, on en entend peu parler dans le discours public », a déclaré le mardi 5 novembre Mgr Philip Naameh, archevêque de Tamale, lors du lancement du programme de sensibilisation régional/diocésain sur le prochain référendum dans son diocèse.
« Il est inquiétant qu'un exercice national d'une telle importance ne reçoive pas le niveau de participation dont il a besoin pour les discussions entre Ghanéens », a déploré l'archevêque Naameh.
Il a expliqué: «Il n’y a pas de commentaires et débats habituels sur les élections et la politique, comme nous l’avons fait récemment, alors même que notre infrastructure de développement est basée sur la mobilisation efficace des ressources locales et la participation des populations locales à la gouvernance. ”
L'amendement proposé permettrait l'élection directe des chefs de district métropolitains, municipaux et des districts (MMDCE), ainsi que la possibilité pour les partis politiques de participer à des élections locales.


