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Une agence d’aide catholique fait un don pour la formation des novices en RCA

Vœux perpétuels de deux jeunes carmélites à Bangui, Monastère de Notre-Dame du Mont Carmel le 20 décembre 2020. Aide à l'Église en détresse ( AED). Vœux perpétuels de deux jeunes carmélites à Bangui, Monastère de Notre-Dame du Mont Carmel le 20 décembre 2020.
Aide à l'Église en détresse ( AED).

Les jeunes novices carmélites de la République centrafricaine (RCA) ont reçu un coup de pouce financier de la fondation pastorale catholique et pontificale, Aide à l'Église en détresse (AED) internationale, pour faciliter leur formation à la vie religieuse.

Confirmant la contribution de 25 000 euros au coût de la formation dans un rapport du mardi 5 janvier, les dirigeants de l'AED ont noté que la formation avait été fortement interrompue par la pandémie COVID-19 et la violence qui a secoué le pays pendant la période électorale du mois dernier.

Les défis, cependant, n'ont pas empêché la formation continue des novices carmélites, selon le Père Federico Trinchero, délégué provincial de l'Ordre religieux, qui s'est adressé à l'AED International.

Au contraire, la vie de prière des jeunes novices a été intensifiée et leur vie communautaire renforcée, rapporte AED, ajoutant que les carmélites "sont de toute façon déjà bien habituées aux situations d'urgence".

"En 2013, par exemple, au plus fort de la dernière guerre civile dans le pays, il y avait jusqu'à 10 000 réfugiés vivant dans les vastes terrains du Carmel de Bangui ! Les carmélites ont donc pu prendre le taureau par les cornes", note la direction de l'organisation pontificale.

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"C'est seulement le silence qui était quelque peu inhabituel", ajoute le père Federico.

Normalement, le monastère est un lieu vers lequel des milliers de personnes se tournent dans leur besoin, et est en même temps un centre spirituel important pour les fidèles catholiques.

"Il y a généralement d'innombrables enfants et jeunes gens qui courent constamment, pour lesquels le vaste terrain du monastère est un terrain de jeu parfait", rapporte la direction de l'AED.

Fondé en 1971 par quatre pères carmélites italiens arrivés en RCA il y a environ 50 ans, l'Ordre religieux s'est développé pour accueillir de plus en plus d'hommes africains locaux qui suivent une formation dans l'un des pays les plus pauvres et les moins développés du monde.

Dans le domaine de la formation, les frères de la RCA travaillent en étroite collaboration avec leurs frères carmélites du Cameroun voisin.

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Actuellement, il y a 38 jeunes hommes en formation, dont 23 en RCA et 15 au Cameroun. 

Les jeunes hommes passent les différentes étapes de leur formation dans différents centres, vivant dans le monastère carmélite local et y faisant partie de la communauté.

Ils suivent leurs études de philosophie et de théologie à l'université de Bangui, la capitale de la RCA, et à Yaoundé, la capitale du Cameroun.

La direction de l'AED note que la formation des 38 jeunes carmélites est un défi majeur pour l'Ordre religieux.

"Le Padre Federico met toute sa confiance dans la Divine Providence et dans l'excellente collaboration entre tous les enseignants, qui sont responsables de la formation spirituelle, humaine et intellectuelle des jeunes hommes qui leur sont confiés", affirment les responsables de l'organisation qui soutient l'Eglise dans les pays difficiles, dans le rapport du 5 janvier. 

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Ils ajoutent, en référence aux novices carmélites, "Pour qu'ils puissent poursuivre leurs études sans interruption, l'AED a promis une contribution de 25 000 euros au coût".