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Journée de la Sainte Bakhita : Marathon mondial de prière pour marquer la Journée mondiale de prière contre la traite

siam.pukkato/Shutterstock. siam.pukkato/Shutterstock.

Les catholiques du monde entier participeront lundi à un marathon de prière en ligne marquant la journée mondiale de prière contre la traite.

La prière s'étendra sur les fuseaux horaires de l'Océanie aux Amériques le 8 février, Journée internationale de prière et de sensibilisation contre la traite des êtres humains, et sur le mémorial liturgique de Sainte Joséphine Bakhita (1869-1947), patronne des survivants de la traite des êtres humains.

Ce marathon de prière mondial de sept heures sera diffusé en direct avec des traductions en cinq langues, dont l'anglais. La diffusion comprendra un message du pape François, qui a institué la journée annuelle de prière en 2015.

Lors d'un événement organisé par l'ambassade des États-Unis auprès du Saint-Siège en octobre, des experts ont indiqué que l'exploitation en ligne des victimes de la traite des êtres humains s'est accrue dans le contexte de la pandémie de coronavirus.

Valiant Richey, représentant spécial et coordinateur de la lutte contre la traite des êtres humains à l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), a fait valoir que si l'on ne s'attaque pas à la traite des êtres humains pendant la pandémie, "on risque de transformer cette très grave crise de santé publique en une crise de la traite des êtres humains".

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"Les nuages de la tempête se préparent à ce sujet et nous pouvons le voir venir", a-t-il déclaré.

Les organisateurs encouragent les catholiques à prier pour une "économie sans trafic d'êtres humains" et à soutenir la journée sur les médias sociaux en utilisant le hashtag officiel #PrayAgainstTrafficking.

L'événement de prière est organisé par le comité international qui promeut la journée mondiale de prière. Le comité est coordonné par Talitha Kum, le réseau de la vie consacrée contre la traite des êtres humains de l'Union internationale des Supérieurs généraux, avec la section Migrants et réfugiés du Dicastère pour le service du développement humain intégral, Caritas Internationalis, l'Union mondiale des organisations féminines catholiques, le mouvement des Focolari et des groupes de base.

Gabriella Bottani, la coordinatrice de Talitha Kum, a déclaré : Avec "L'économie de Francesco", le Saint-Père a demandé à l'Église de s'arrêter et de réfléchir sur le modèle économique dominant et de trouver des voies alternatives".

"Nous nous sommes trouvés parfaitement en phase, car la traite des êtres humains fait partie intégrante d'une économie d'exclusion, où les règles du marché détruisent les valeurs fondamentales de la coexistence humaine, basée sur le respect de la dignité mais aussi sur la protection de l'environnement".

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"Le modèle économique dominant est l'une des principales causes structurelles de la traite des êtres humains dans notre monde globalisé. À travers cette journée, traçons ensemble un chemin de réflexion pour une économie qui favorise la vie et le travail digne pour tous".