Ouagadougou, 23 novembre, 2019 / 1:37 (ACI Africa).
L'insécurité croissante dans ce pays d'Afrique de l'Ouest, le Burkina Faso, qui, selon les médias internationaux, risque de devenir « une autre Syrie » en raison d'une crise humanitaire inquiétante où les enfants sont les plus touchés, est un sujet de grande préoccupation pour les dirigeants des Églises africaines actuellement dans la capitale Ouagadougou, pour le Congrès panafricain sur la Miséricorde divine qui dure une semaine.
« Face à cette inquiétante vague de violence au Burkina Faso, nous continuons à exprimer notre ferme condamnation et à assurer nos frères et sœurs de nos prières, de notre solidarité, de notre communion et de notre compassion », a déclaré le cardinal Philippe Ouédraogo, archevêque de Ouagadougou, dans une interview exclusive accordée à ACI Afrique, mardi 19 novembre, en marge du Congrès continental.
« La situation est vraiment critique, mais nous comptons sur la miséricorde de Dieu pour que la paix revienne dans notre nation », a dit le cardinal burkinabé, ajoutant : « Nous ne pouvons pas perdre espoir, nous sommes sûrs qu'ensemble nous vaincrons ».
Selon le cardinal Ouédraogo, « depuis le début des attentats terroristes, de nombreux Burkinabés n'ont pas pu cultiver, récolter et vivent dans des conditions de pauvreté extrême. Cette crise humanitaire de grande ampleur exige une prise de conscience collective pour agir afin de sauver notre population qui souffre. »
S'adressant à ACI Afrique sur la même crise, le cardinal Dieudonné Nzapalainga, archevêque de Bangui en République centrafricaine (RCA), a prié que les factions belligérantes remplacent les armes utilisées pour perpétrer la violence par des outils constructifs qui améliorent les moyens de subsistance, ces derniers facilités par une relation avec Dieu.


