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Les partis d'opposition au Soudan du Sud annoncent leur réengagement en faveur du pacte de cessation des hostilités

Les partis d'opposition au Soudan du Sud signent la déclaration de réengagement envers l'accord de cessation des hostilités (CoHA) lors d'une réunion dans la ville kenyane de Naivasha. Les partis d'opposition au Soudan du Sud signent la déclaration de réengagement envers l'accord de cessation des hostilités (CoHA) lors d'une réunion dans la ville kenyane de Naivasha.

Les partis d'opposition dans le conflit prolongé au Soudan du Sud ont annoncé leur intention de s'engager à nouveau dans l'Accord de cessation des hostilités (CoHA) signé en décembre 2017.

Dans une déclaration commune publiée le lundi 8 mars, les représentants du gouvernement d'unité nationale de transition revitalisé (R-TGONU) et de l'Alliance des mouvements d'opposition du Soudan du Sud (SSOMA) conviennent de renouveler leur engagement envers le CoHA, la Déclaration de Rome et la Résolution de Rome, qui constitueront la base du dialogue politique ultérieur.

Dans la déclaration, l'honorable Barnaba Marial Benjamin représente le R-TGONU, tandis que la SSOMA est représentée par l'honorable Pagan Amum Okiech (Real SPLM) et le général Paul Malong Awan Anei (SSUF/A).

Ces représentants ont signé la déclaration en six points au cours des discussions médiatisées par la Communauté de Sant'Egidio dans la ville kenyane de Naivasha.

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Dans ce document, les parties "s'engagent à nouveau à respecter et à adhérer à l'Accord de cessation des hostilités (CoHA) du 21 décembre 2017 et à la Déclaration de Rome du 12 janvier 2020 ainsi qu'à la Résolution de Rome du 13 février 2020".

Ils conviennent en outre de "s'abstenir de toute forme de violence à l'égard des civils, y compris la violence sexuelle et sexiste, et de mener en temps utile des enquêtes en bonne et due forme et de demander des comptes aux responsables".

"Nous avons convenu d'accorder un accès libre et inconditionnel à l'aide humanitaire dans toutes les régions de la République du Sud Soudan", déclarent les parties dans la déclaration du 8 mars.

Les représentants des parties en conflit s'engagent en outre à "s'engager à nouveau à inclure la SSOMA dans les structures du Mécanisme de surveillance et de vérification des accords de cessezle-feu et de sécurité transitoires (CTSAMVM) avec le soutien de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD) et des partenaires internationaux".

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Ils entendent également "établir un canal de communication entre la SSOMA et le CTSAMVM jusqu'à sa pleine intégration dans les structures du CTSAMVM, et garantir au CTSAMVM un accès sans entrave pour contrôler et vérifier le respect de la loi sur la santé publique". 

Les représentants conviennent également de "poursuivre le dialogue politique dans le cadre du processus de paix en cours pour répondre aux préoccupations et aux causes profondes du conflit en République du Sud-Soudan afin de parvenir à une paix juste, globale et durable".

S'adressant aux journalistes peu après la réunion, l'honorable Marial a décrit la déclaration comme un "grand pas en avant", ajoutant : "Le processus de paix à Naivasha, au Kenya, a démarré à une très bonne vitesse et avec succès".

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"Sant'Egidio a négocié avec succès dans le monde entier près de 18 conflits. Nous croyons honnêtement que Sant'Egidio réussira également à aider le peuple de la République du Soudan du Sud à avoir la paix", a déclaré l'Honorable Marial.

Il a également remercié le gouvernement kenyan d'avoir accepté d'accueillir les représentants des parties au conflit du Sud-Soudan en déclarant : "Je saisis également cette occasion pour remercier le gouvernement kenyan d'avoir accueilli cette grande réunion qui a démarré de manière solide.