Kinshasa, 28 novembre, 2019 / 7:07 (ACI Africa).
Suite à la recrudescence de la violence dans l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC) qui a entraîné la mort de civils, les évêques de cette nation d'Afrique centrale ont exprimé leur inquiétude que, si elle n'est pas traitée de toute urgence, leur pays pourrait plonger « dans un cycle de violence » qui risque d'aggraver les conditions de vie déjà déplorables des congolais.
« La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) est très préoccupée par la situation socio-sécuritaire dans l'est de notre pays, en particulier dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu, en raison de la résurgence de la violence et des massacres », lit-on en partie dans une déclaration de l'organisme de coordination des évêques catholiques en RDC, CENCO.
« En l'absence d'une solution appropriée, la situation à Beni town et dans le territoire de Beni town et dans les hauts plateaux du Minembwe sur le territoire de Fizi pourrait conduire le pays dans un cycle de violence qui empêcherait l'amélioration des conditions de vie des Congolais et la stabilité du pays », ont noté les évêques dans leur communiqué adressé à ACI Afrique, mardi 26 novembre.
Faisant référence à une opération lancée par les Forces armées de la RDC (FARDC) appuyées par la Mission de stabilisation de l'Organisation des Nations Unies dans le pays (MONUSCO) contre les rebelles, les Forces démocratiques alliées - Armée nationale pour la libération de l'Ouganda (ADF-NALU) à Beni, les prélats ont noté que les populations de la région subissent des représailles.
Depuis le 30 octobre 2019, les FARDC soutenues par la MONUSCO ont lancé des opérations approfondies contre ces « présumés ADFNALU », rappellent les évêques dans leur déclaration collective et ajoutent : « la population pauvre subit des « représailles » ».


