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Congrès panafricain de théologie prévu pour « développer les meilleures pratiques pour le ministère pastoral »

L'affiche sur le Congrès catholique panafricain sur la théologie, la société et la vie pastorale prévue à Enugu, au Nigeria, du 5 au 8 décembre 2019 Réseau théologique et pastoral panafricain catholique L'affiche sur le Congrès catholique panafricain sur la théologie, la société et la vie pastorale prévue à Enugu, au Nigeria, du 5 au 8 décembre 2019
Réseau théologique et pastoral panafricain catholique

Dix ans après la deuxième Assemblée spéciale du Synode des évêques pour l'Afrique sur le thème « L'Église en Afrique au service de la réconciliation, de la justice et de la paix », au cours de laquelle les responsables ecclésiaux du continent ont débattu, entre autres thèmes, de la transformation de la « théologie en pastorale », un Congrès catholique panafricain sur la théologie, la société et la vie pastorale se tiendra à Enugu, Nigéria, pour quatre jours, et aura pour thème « Que faire pour réaliser les œuvres de Dieu ?».

« L'objectif global de cette importante assemblée est de réfléchir sur la foi et le destin de notre peuple, d'évaluer les différentes approches pastorales et théologiques et de développer ensemble les meilleures pratiques pastorales pour le renouveau et la réforme de l'Église catholique en Afrique », ont déclaré les organisateurs de la convention du 5 au 8 décembre 2019 dans un message en ligne.

Le Congrès réunira « 80 éminents clercs, laïcs, religieux et universitaires africains pour développer les meilleures pratiques et de nouvelles approches pour faire de la théologie et des ministères pastoraux dans les visages changeants de la foi et de la vie en Afrique », ont déclaré les organisateurs.

Parmi les organisateurs du Congrès qui emploieront la méthode African Palaver, on peut citer le Projet du catholicisme africain au Centre pour le catholicisme mondial et la théologie interculturelle (CWCIT), l'Université DePaul de Chicago, l'Association des théologiens africains en collaboration avec le Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et Madagascar (SECAM), Bigard Memorial Seminary, Enugu et diverses universités et séminaires catholiques en Afrique.

En plus de fournir un forum pour renforcer et élargir le réseau de chercheurs africains du CWCIT, la convention contribuera au contenu de la publication de trois livres, qui « serviront de guide pour la formation théologique, la vie pastorale, la formation des agents pastoraux et la formation des laïcs dans la justice sociale, la formation de la foi et la participation active à la vie politique et civique dans les pays africains à tous les niveaux. »

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Selon les organisateurs, les bénéficiaires potentiels du forum continental sont « les théologiens, les responsables d'Église et les pasteurs, les étudiants en formation pour la vie sacerdotale et religieuse, les membres laïcs des fidèles du Christ, les catholiques africains et autres chrétiens de l'Église universelle ».

Avec « une brève déclaration d'engagement" prévue à la fin du Congrès le dimanche 8 décembre, ceux qui sont à la tête des projets de la convention pensent que "les nouvelles idées, pratiques, propositions et (la) déclaration finale d'engagement seront, espérons-le, un guide pour le travail pastoral et théologique en Afrique ainsi que dans les autres contextes de foi et de vie dans l'Église universelle ».

Tout en visant à rendre la conférence semestrielle, les organisateurs du Congrès espèrent lancer et « maintenir une base de données en ligne sur la recherche et les publications théologiques et pastorales africaines pour soutenir le travail de formation et d'éducation théologique en Afrique ».

Le Congrès célébrera également les 50 ans du Symposium des Conférences épiscopales d'Afrique et de Madagascar (SCEAM), les 25 ans de la Première Assemblée spéciale du Synode des évêques pour l'Afrique et les 10 ans de la Deuxième Assemblée spéciale du Synode des évêques d'Afrique.

Parmi les documents clés qui inspireront les délibérations du Congrès, on peut citer la « Lettre Pastorale » du SCEAM publiée à la fin de la plénière des évêques en juillet 2019, l'Exhortation apostolique post-synodale « Ecclesia in Africa » du pape Saint Jean-Paul II en 1995, l'Exhortation apostolique post-synodale « Africae Munus » du Pape Benoît XVI en 2011, l'Exhortation apostolique postsynodale « Evangelii Gaudium » de François en 2016 ainsi que les documents du Concile Vatican II.

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« A la fin du congrès, ont noté les organisateurs, les participants et orateurs intéressés seront invités à se joindre à une forte cohorte d'évêques, de prêtres, d'universitaires, de praticiens, de militants, de laïcs et de religieux africains qui, par une recherche critique et créative, un dialogue et une réflexion sur l'application des propositions des deux synodes africains et les engagements africains par ses responsables religieux à réaliser l'enseignement du Vatican II continueront cet échange via les autres canaux qui seront examinés au Congrès ».

Avec un tel réseau, les organisateurs en sont convaincus, le Congrès « se poursuivra au-delà de la présentation des communications et des discussions dans les salles du Congrès ».