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Les responsables des institutions catholiques au Ghana veulent que l'on accorde la priorité à la discipline et au dialogue

Mgr Joseph Afrifah-Agyekum, évêque du diocèse de Koforidua, aux côtés des membres de l'Association des chefs catholiques des institutions supérieures (ACHHI) au Ghana. Domaine Publique Mgr Joseph Afrifah-Agyekum, évêque du diocèse de Koforidua, aux côtés des membres de l'Association des chefs catholiques des institutions supérieures (ACHHI) au Ghana.
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L'Association of Catholic Heads of Higher Institutions (ACHHI) au Ghana, lors de sa 39e Conférence nationale annuelle, a exprimé le besoin de donner la priorité à la discipline dans le système éducatif de la nation ouest-africaine et a exhorté les acteurs du secteur de l'éducation à promouvoir, parallèlement à la discipline, le dialogue pour répondre aux préoccupations des étudiants.

« Une éducation de qualité ne peut exister si son complément de base, la discipline, n'obtient pas la place qui lui revient dans notre système éducatif », peut-on lire dans un communiqué de l'ACHHI adressé à ACI Afrique. 

« Si nous ne faisons pas attention à la discipline et à la qualité, nous nous retrouverons avec une « éducation quantitative » qui, en un rien de temps, écrasera l'ensemble de notre système éducatif et finira par condamner notre pays », ont averti les responsables des institutions catholiques du Ghana dans leur déclaration signée par leur président, le Père Nicholas Kwame Apetorgbor.

Les membres de l'ACHHI se sont réunis à l'école secondaire de deuxième cycle du petit séminaire St. François Xavier dans la région Upper West du nord du Ghana sous le thème «  Assurer la discipline et une éducation de qualité à l'ère de l'éducation gratuite au Ghana : le rôle des parties prenantes ».

Les membres se sont engagés à « faire preuve d'une grande discipline dans l'exercice de leurs fonctions, à faire preuve de plus d'innovation et à créer plus de place au dialogue pour répondre aux préoccupations des élèves dans les écoles afin de décourager le recours à la violence par les élèves. »

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Ils ont exhorté les autres acteurs du secteur de l'éducation au Ghana à « faire preuve de discipline dans l'exercice de leurs fonctions et à jouer activement leur rôle pour assurer la discipline et une éducation de qualité dans les écoles ».

Tout en reconnaissant les cas de faute professionnelle dans la conduite des examens, les chefs d'établissement ont appelé les parties prenantes à « faire tout ce qui est en leur pouvoir pour étouffer dans l'œuf l'indiscipline honteuse, dégoûtante et dangereuse dans la conduite des examens, en particulier le West African Senior Secondary Certificate Examination (WASSCE) au Ghana ».

Les chefs d'établissement ont apprécié la valeur de la politique du Free SHS qui prévoit la gratuité de l'enseignement secondaire en disant que « le meilleur héritage que la nation peut léguer à nos futurs dirigeants est une éducation gratuite et accessible ».

Selon eux, les élèves « devraient bénéficier d'une éducation de qualité qui les prépare de manière adéquate sur les plans intellectuel, social et émotionnel et les motive à s'épanouir et à évoluer dans la société ».