Rapport : Au cours de la dernière décennie, 170 000 enfants ont vu leurs droits " gravement violés ".

"Les hostilités ont endommagé ou causé la fermeture de services de base essentiels, notamment les écoles, les établissements de santé et les installations d'approvisionnement en eau ", a déclaré l'UNICEF. " Beaucoup de ces personnes déplacées, en particulier des enfants, ont aussi désespérément besoin d'un soutien psychologique après avoir été témoins de bombardements, de combats et d'explosions dans leurs communautés d'origine ".

Les neuf premiers mois de l'année dernière ont été particulièrement dévastateurs pour les enfants afghans, a déclaré l'UNICEF. Environ neuf enfants ont été " tués ou mutilés " chaque jour.

"Même selon les normes sombres de l'Afghanistan, l'année 2019 a été particulièrement meurtrière pour les enfants, " a déclaré Mme Fore.

En février 2019, il y a eu des attaques contre les centres de traitement d'Ebola en République démocratique du Congo, au milieu de l'une des plus grandes flambées de la maladie jamais enregistrées. L'Ebola, qui tue environ deux personnes infectées sur trois, touche particulièrement les enfants car ils risquent de perdre leurs parents ou d'être obligés de passer du temps en isolement par crainte de la propagation du virus.

Les écoles ont été des cibles fréquentes de la violence en 2019, indique le rapport. En avril, 14 enfants ont été tués lors d'un attentat à la bombe à Sanaa, au Yémen, alors que la classe était en cours. Environ 2 millions d'enfants du Yémen ne sont même pas inscrits dans une école en raison de la pauvreté, de la violence ou d'autres raisons. Un quart de ces enfants ont quitté l'école depuis le début de la guerre civile dans le pays en 2015. Au Cameroun, la violence a conduit à ce que plus de 800 000 enfants d'âge scolaire ne soient pas scolarisés. Les troubles civils au Cameroun se sont étendus à huit régions du pays l'année dernière.

Dans l'est de l'Ukraine, qui est en conflit soutenu avec la Russie, il y a eu 36 attaques contre des écoles en 2019.

L'UNICEF a également continué à dénoncer l'utilisation d'enfants comme soldats. En juin, trois enfants ont été utilisés comme " bombes humaines " dans le nord-est du Nigéria lors d'une attaque qui a fait 30 morts, a noté l'organisation.