Né à Tudu Uku, dans le diocèse de Makurdi au Nigeria, l'archevêque élu a été ordonné prêtre en juin 1984 en tant que clergé de Makurdi.
Il a été vice-recteur au grand séminaire de St. Thomas, à Makurdi.
Quelques années après être devenu le premier évêque de Lafia, l'archevêque élu a été cité par l'Agenzia, Fides basée au Vatican, comme ayant dit que sa première "préoccupation est le bien de toutes les personnes confiées à mes soins, catholiques ou non".
"Dans mon diocèse, il y a des catholiques, des anglicans, d'autres chrétiens ainsi que des musulmans. Nous voulons tous travailler à promouvoir la paix et la prospérité pour toute la communauté ", a dit le prélat du Nigeria dans l'interview de 2003, au cours de laquelle il a également parlé de la réunion mensuelle de différents groupes de leaders chrétiens ainsi que des rencontres entre chrétiens et musulmans parrainées par le gouvernement dans un effort pour promouvoir la paix.
"A Lafia, il y a un certain nombre d'associations laïques différentes. La plus importante est l'Association centrale des femmes qui a des branches dans tout le diocèse", a déclaré l'archevêque élu, qui a fait appel à trois groupes principaux : "Caritas fonctionnant au niveau paroissial ; Justice et Paix au niveau diocésain ; Coordination Santé pour le diocèse qui aide principalement les malades du SIDA et promeut une campagne de sensibilisation dans le cadre de la lutte pour arrêter la propagation du VIH/SIDA".
Dans un rapport des médias d'août 2019, les remarques du prélat de 2018 sur la persécution des chrétiens dans son pays ont été notées, en particulier son point de vue selon lequel les attaques visant à suivre le Christ ne semblent ni aléatoires ni motivées par des raisons économiques, mais bien intentionnelles. "Ils veulent frapper les chrétiens", aurait dit le prélat, ajoutant que "le gouvernement ne fait rien pour les arrêter, car le président Buhari est aussi de l'ethnie Fulani."
Le prélat nigérian qui doit devenir le cinquième archevêque de Jos devrait être installé le 31 mars 2020.
Le diocèse de Jos a connu, au cours des années précédentes, des défis qui comprennent la violence tribale et religieuse, des événements qui ont incité l'ancien archevêque Kaigama à établir le Centre pour le dialogue, la réconciliation et la paix en 2011 afin de tenter de combler le fossé entre les communautés en guerre.
