" Une femme peut avoir certaines aptitudes pour trouver des points communs, pour guérir les relations avec l'unité dans le cœur ", a-t-elle dit. "J'espère que le fait que je sois une femme pourra se refléter positivement dans cette tâche, même si ce sont des dons que je trouve certainement aussi chez mes collègues masculins."
Elle a rappelé les paroles du Pape François dans son homélie de cette année pour la solennité de Marie, Mère de Dieu : "Les femmes sont des donneuses et des médiatrices de paix et devraient être pleinement incluses dans les processus de décision, car lorsque les femmes peuvent partager leurs dons, le monde se trouve plus uni, plus pacifique".
Di Giovanni a dit qu'elle espère coopérer avec les autres hommes et femmes de son groupe de travail et espère être à la hauteur de la confiance que le Pape François place en elle.
Elle a déclaré à Vatican News et à l'Osservatore Romano qu'elle était surprise de sa nomination, bien que la discussion ait été lancée ces dernières années sur la nécessité d'un sous-secrétaire supplémentaire sur le terrain.
Le secteur multilatéral, a-t-elle dit, est "un secteur délicat et exigeant qui nécessite une attention particulière, car il a ses propres procédures, en quelque sorte différentes de celles de la sphère bilatérale".
Le secteur couvre les traités multilatéraux qui, selon M. Di Giovanni, sont importants "parce qu'ils incarnent la volonté politique des Etats en ce qui concerne les différentes questions relatives au bien commun international : cela inclut le développement, l'environnement, la protection des victimes de conflits, la situation des femmes, etc.
Elle a réitéré l'engagement du pape envers le secteur multilatéral qui, a-t-elle dit, " a une fonction fondamentale au sein de la communauté internationale ".
Di Giovanni a noté que dans son récent discours au Corps diplomatique du Saint-Siège, le pape François a loué les réalisations des Nations Unies tout en appelant à la réforme du système multilatéral.
"Dans la communauté internationale, le Saint-Siège a également pour mission de veiller à ce que l'interdépendance entre les peuples et les nations se développe dans une dimension morale et éthique, ainsi que dans les autres dimensions et les divers aspects que les relations acquièrent dans le monde d'aujourd'hui", a-t-elle dit.
Elle a souligné l'importance du dialogue et de la diplomatie et a déclaré que le Saint-Siège considère l'ONU " comme un moyen nécessaire pour atteindre le bien commun ", tout en appelant à la réforme et au changement là où cela est nécessaire.
