Les évêques du Nigeria défendent le pape François contre les "attaques récentes".

"Les critiques ne viennent pas seulement des Américains, elles viennent un peu de partout, même de la curie ", a dit le Souverain Pontife en référence à ceux qui l'attaquent : " Le sourire, ils vous laissent voir leurs dents et ils vous poignardent dans le dos. Ce n'est ni loyal, ni humain."

Dans leur déclaration, les évêques du Nigeria ont exprimé leur communion avec le Pape François en disant "qu'il existe d'autres moyens plus légitimes et traditionnellement éprouvés d'exprimer nos opinions au Saint-Père".

"Nous réaffirmons notre foi et notre engagement envers le Pontificat du Saint-Père le Pape François ", ont déclaré les évêques nigérians avant d’ajouter: " Nous lui promettons notre loyauté et notre disponibilité dans l'exercice de son office pétrinien ".

Répondant aux attaques lors d'une conférence de presse en vol après sa visite apostolique en Afrique du 4 au 10 septembre, le Pape a averti que "l'idéologie "infiltre" l'enseignement religieux dans certains quartiers de l'Eglise catholique américaine, et a déclaré que ces infiltrations avaient conduit à des schismes au cours des siècles passés.

"Critiquer sans vouloir entendre la réponse et sans dialogue, ce n'est pas vouloir le bien de l'Église. C'est de revenir à une idée fixe, de changer le pape, de changer de style, de créer du schisme, c'est clair non ? a ajouté le Pape.

Les évêques ont également ajouté leur voix pour condamner les attaques xénophobes en Afrique du Sud.

"Nous dénonçons les horribles attaques xénophobes perpétrées en Afrique du Sud, au cours desquelles de nombreux non-ressortissants, y compris des Nigérians, ont perdu la vie et/ou vu leurs biens pillés et/ou contraints de fuir le pays pour leur vie chère ", ont-ils déclaré.

"Nous condamnons les représailles malheureuses sur les investissements sud-africains perçus dans une partie du Nigeria, car deux torts ne sont pas réparables ", ajoute le message.

La Conférence épiscopale a une fois de plus invité le gouvernement à prendre des mesures pour réduire l'insécurité dans le pays, qui "rend la vie au Nigeria très précaire".

La rencontre s'est tenue au Centre de Pastorale de la Divine Miséricorde, à Abeokuta, État d'Ogun, du 11 au 20 septembre.