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Les chrétiens sont toujours persécutés dans le monde, mais il y a des signes d'espoir : Charité catholique

Les chrétiens continuent de faire face à la persécution à travers le monde, mais il existe de nombreux signes d'espoir, selon l'organisation caritative catholique Aide à l'Église en détresse (AED).

"L'année 2021 a été marquée par la gratitude et l'inquiétude", a écrit Thomas Heine-Geldern, président exécutif de l'AED, dans une déclaration du 27 décembre.

Heine-Geldern a exprimé sa gratitude pour le succès du rapport annuel de l'AED sur la liberté religieuse, ainsi que pour l'initiative de la Semaine rouge, qui consiste à illuminer en rouge des dizaines de milliers d'églises et d'institutions afin de sensibiliser le public à la persécution continue des chrétiens.

La consécration ce mois-ci de la cathédrale Notre-Dame d'Arabie à Bahreïn a offert "une lueur d'espoir pour la coexistence des chrétiens et des musulmans dans le monde arabe", a-t-il écrit. La construction de la cathédrale a été co-sponsorisée par l'AED.

Il a également remercié le pape François pour son voyage en Irak, qui, selon lui, a apporté espoir et réconfort aux chrétiens de ce pays déchiré par la guerre.

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"Plus important encore, le Saint-Père a attiré l'attention de la communauté internationale sur la situation des chrétiens en Irak et dans tout le Proche-Orient", a-t-il écrit. "Bien que les chrétiens soient une partie constitutive de leurs pays d'origine, ils sont bien trop souvent traités comme des citoyens de seconde zone."

Heine-Geldern a écrit qu'il est de plus en plus préoccupé par le meurtre, l'enlèvement ou l'abus de prêtres, de religieux et de laïcs catholiques en particulier en Inde et au Nigeria, ainsi que dans la région africaine du Sahel et au Mozambique.

"Bien que la violence touche tout le monde, les chrétiens sont les plus durement touchés", a-t-il écrit. "Il est profondément regrettable que, dans de nombreuses régions, le terrorisme et la violence empêchent l'Église de mener à bien son travail pastoral et social."

"Non seulement les églises et les communautés monastiques, mais aussi les hôpitaux, les écoles et de nombreuses autres installations gérées par l'Église et d'une importance vitale pour la population ont été contraints de fermer", a-t-il poursuivi. "L'Église locale est maintenant confrontée à une autre tâche herculéenne : fournir des soins et une assistance aux centaines de milliers de réfugiés et de personnes déplacées."

Il a également mis en garde contre une intolérance religieuse croissante, notamment en Europe.

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"Nous nous préparons maintenant à faire face aux défis émergents de 2022 armés de notre foi en Dieu et de notre confiance, par laquelle nous comprenons la confiance comme une vertu qui ne renie pas ces peurs et ces inquiétudes, mais cherche constamment à trouver de nouveaux domaines pour servir notre mission", a écrit Heine-Geldern.