Le clergé et les laïcs de Kisangani, en RD Congo, prévoient une marche en solidarité avec les victimes de la violence

Dans cette déclaration, le Vicaire général appelle le peuple de Dieu à "venir nombreux avec vos offrandes en nature et en espèces, destinées aux victimes de cette tragédie".

Dans leur déclaration diffusée le 14 mars, les membres de l'Assemblée épiscopale provinciale de Kisangani (ASSEPKIS) ont déclaré que le caractère sacré de la vie et la dignité humaine ont été "profondément violés" en Ituri.

"La population est contrainte de fuir dans toutes les directions. Nous assistons à un déplacement forcé et massif des populations de leurs milieux de vie habituels vers des lieux où les conditions de vie sont généralement très précaires. Ces lieux accueillent un nombre croissant de personnes déplacées et de familles d'accueil qui sont souvent déjà en difficulté", ont déclaré les évêques catholiques.

Ils ont ajouté que les victimes de la tragédie ont perdu les services sociaux de base, notamment la sécurité alimentaire, les soins de santé, un logement décent et l'accès à l'éducation.

Les membres d'ASSEPKIS ont déclaré que les services pastoraux ont également été "profondément stabilisés" en raison du déplacement de certaines communautés sacerdotales et religieuses, ainsi que des agents pastoraux laïcs, de leurs environnements apostoliques habituels.

Les évêques catholiques ont appelé les groupes armés opérant dans la région à mettre fin aux atrocités.

Ils ont en outre exhorté le gouvernement congolais à "s'attaquer d'urgence au phénomène des groupes armés et à assumer ses responsabilités en tant que garant de la sécurité de sa population et à imposer d'urgence la paix à laquelle aspire également la province de l'Ituri."