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Les chrétiens aux "filets vides" doivent revenir à Jésus, selon le pape François

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Les chrétiens doivent se demander s'ils sont comme saint Pierre qui, après sa rencontre avec Jésus, a essayé de retourner à la pêche, mais n'a trouvé que des "filets vides", jusqu'à ce qu'il se précipite à nouveau vers le Christ ressuscité avec un enthousiasme et un amour renouvelés.

Telles étaient les pensées du pape François dans ses remarques avant la prière du Regina Caeli avec les personnes réunies sur la place Saint-Pierre dimanche.

"Il peut nous arriver, par fatigue, par déception, peut-être par paresse, d'oublier le Seigneur et de négliger les grands choix que nous avons faits, pour nous contenter de quelque chose d'autre", a déclaré le pape le 1er mai.

"Par exemple, nous ne consacrons pas de temps à nous parler en famille, préférant des passe-temps personnels ; nous oublions la prière, nous laissant envelopper par nos propres besoins ; nous négligeons la charité, avec l'excuse des urgences quotidiennes."

"Mais, en agissant ainsi, nous nous retrouvons déçus : avec des filets vides, comme Pierre", a déclaré le pontife.

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Le pape François s'est appuyé sur la lecture de l'évangile de dimanche, tirée du 21e chapitre de l'évangile de saint Jean, après la crucifixion de Jésus. Il raconte le retour de Pierre à la pêche sur le lac de Galilée, où il avait abandonné la pêche pour suivre Jésus. Le pape a suggéré que Pierre était découragé et cherchait à retourner à son ancienne vie.

"Et que fait Jésus ?" Le pape François a raconté. "Il revient à nouveau sur la rive du lac où il avait choisi Pierre, André, Jacques et Jean. Il ne leur fait aucun reproche, mais appelle les disciples avec tendresse : 'enfants'. "

"Puis il les invite, comme précédemment, à jeter à nouveau leurs filets, avec courage. Et cette fois, les filets sont remplis à ras bord", a déclaré le pape.

"Frères, sœurs, lorsque nos filets sont vides dans la vie, ce n'est pas le moment de s'apitoyer sur notre sort, de nous amuser, de revenir à nos anciens passe-temps. C'est le moment de recommencer avec Jésus, de trouver le courage de recommencer, de se mettre en route avec lui", a poursuivi le pape François.

Après que l'apôtre Jean ait reconnu Jésus sur le rivage, Pierre "plonge immédiatement dans l'eau et nage vers Jésus."

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"C'est un geste d'amour, car l'amour va au-delà de l'utilité, de la commodité ou du devoir ; l'amour engendre l'émerveillement, il inspire un zèle créatif et gratuit", a déclaré le pape François. "De cette façon, alors que Jean, le plus jeune, reconnaît le Seigneur, c'est Pierre, l'aîné, qui plonge vers lui. Dans ce plongeon, il y a tout l'enthousiasme nouveau de Simon, dit Pierre. "

"Chers frères et sœurs, aujourd'hui nous sommes invités à un nouvel enthousiasme, à plonger dans le bien sans avoir peur de perdre quelque chose, sans trop calculer, sans attendre que les autres commencent. Parce que pour aller à la rencontre de Jésus, nous avons besoin de nous décharger", a-t-il ajouté. "Demandons-nous : suis-je capable d'un élan de générosité, ou bien est-ce que je freine l'élan de mon cœur et me ferme par habitude, par peur ?".

"Sautez, plongez", a exhorté le pape. "Jésus vous demande à vous, qui avez des filets vides et qui avez peur de repartir ; à vous, qui n'avez pas le courage de plonger et qui avez perdu l'élan."

Lorsque Pierre rencontre Jésus sur le rivage, il lui affirme son amour à de multiples reprises.

"Est-ce que tu m'aimes ?" demande Jésus. À partir de ce moment-là, Pierre a cessé de pêcher pour toujours et s'est consacré au service de Dieu et de ses frères et sœurs, jusqu'à donner sa vie ici, où nous sommes maintenant", a déclaré le pape François, en faisant référence au lieu du martyre de Pierre.

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"Et nous, voulons-nous aimer Jésus ?" a demandé le pape, priant "Que la Vierge, qui a volontiers dit "oui" au Seigneur, nous aide à redécouvrir l'enthousiasme pour faire le bien."

Après le Regina Caeli, le pape François s'est penché sur l'invasion de l'Ukraine. Il a encouragé les fidèles à prier chaque jour un chapelet pour la paix.

Il a déclaré que ses pensées allaient immédiatement à la ville de Mariupol, "barbarement bombardée et détruite."

Il a de nouveau appelé à la mise en place de couloirs humanitaires sûrs pour les personnes piégées dans la ville, désormais largement sous contrôle russe.

"Je souffre et je pleure en pensant à la souffrance du peuple ukrainien et en particulier des plus faibles, des personnes âgées et des enfants", a-t-il déclaré. "Il y a même des rapports terribles d'enfants expulsés et déportés".

Le pape s'est demandé si la paix est vraiment recherchée au milieu d'une "régression macabre de l'humanité." Il a demandé si tout est fait pour "faire taire les armes", rapporte Vatican News.

"Prenons le chemin du dialogue et de la paix ! Prions", a-t-il déclaré.