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Les prêtres catholiques du Ghana plaident en faveur d'un régime d'assurance maladie dans les diocèses

Les prêtres catholiques du Ghana lors de leur 28e congrès national et 16e congrès biennal de l'Union nationale de l'Association des prêtres diocésains catholiques du Ghana (NUGCDPA). Les prêtres catholiques du Ghana lors de leur 28e congrès national et 16e congrès biennal de l'Union nationale de l'Association des prêtres diocésains catholiques du Ghana (NUGCDPA).

Les prêtres catholiques du Ghana plaident pour la mise en place de régimes d'assurance dans les diocèses ghanéens afin de répondre aux besoins de santé des membres du clergé.

Dans une déclaration publiée à l'issue de leur 28e Congrès national et 16e Congrès biennal de l'Union nationale de l'Association des prêtres catholiques ghanéens (NUGCDPA), les membres de l'association ghanéenne affirment que le bien-être du clergé est une "priorité absolue".

"Il faut accorder la plus grande priorité aux besoins de santé des prêtres. Les prêtres qui partent à la retraite, ceux qui sont en mauvaise santé et les personnes âgées doivent bénéficier d'une attention particulière. Les diocèses peuvent étudier la possibilité de mettre en place un régime d'assurance maladie pour leurs prêtres", indiquent-ils dans leur déclaration du jeudi 5 janvier.

Les membres de la NUGCDPA appellent également les diocèses catholiques de la nation ouest-africaine qui n'ont pas encore mis en place de régimes de retraite pour les prêtres locaux à le faire.

"Nous sommes heureux que la plupart des diocèses aient un régime de retraite. Pour les diocèses qui n'en ont pas, nous leur recommandons d'en établir un", déclarent-ils dans la déclaration publiée à l'issue de leur réunion du 3 au 6 janvier, et ils recommandent que le régime soit complet afin de fournir des soins adéquats aux prêtres retraités.

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En ce qui concerne les congés sabbatiques et annuels, les clercs déclarent : "Dans la mesure du possible, les prêtres qui ont servi pendant une période donnée pourraient être autorisés à prendre des congés sabbatiques avec des incitations appropriées."

De leur côté, les membres du clergé diocésain du Ghana affirment qu'ils favoriseront un mode de vie sain, notamment en passant des examens médicaux réguliers, en faisant de l'exercice, en maintenant une bonne alimentation et en se reposant bien.

Les membres de la NUGCDPA promettent également d'être "les gardiens les uns des autres ... de vivre harmonieusement ensemble, de se rendre visite et de se soutenir régulièrement et d'éviter toute compétition malsaine, car un vrai frère n'est pas un concurrent mais un don pour un ministère partagé".

Ils décident en outre de pratiquer la fraternité sacerdotale en partageant les biens, en priant et en se réunissant.

Pratiquer la fraternité est important "car ces moments sont des moments de régénération et de récréation pour un bien-être total", disent les membres de l'association.

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Les membres de la NUGCDPA se sont réunis dans le diocèse catholique de Koforidua pour une réunion sous le thème "Une Église synodale et le bien-être du prêtre diocésain dans un monde en mutation".

Dans la déclaration signée par le président de la NUGCDPA, le père Thaddeus Kuusah, les prêtres diocésains du Ghana disent avoir identifié trois dimensions du bien-être des prêtres.

Ils affirment qu'une partie importante du bien-être du clergé "est son engagement total au service du peuple, comme l'exige sa vocation".

Il incombe à l'Église de pourvoir suffisamment au bien-être des prêtres, ce qui inclut le bien-être matériel et émotionnel, car "...le travailleur mérite son salaire" (1 Tim 5:18), en particulier les prêtres à la retraite, les prêtres malades et ceux qui sont dans des lieux de ministère austères (cf. Canon 281# 1)", ajoutent-ils.

Les clercs diocésains du Ghana affirment que l'Eglise devrait également mettre en place des structures et des mécanismes pour s'assurer que le bien-être des prêtres est financé et soutenu de manière adéquate.

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Dans la déclaration, les membres de l'association comprenant les prêtres des 19 diocèses catholiques du Ghana déclarent qu'ils ont également décidé de pratiquer un leadership de service en voyageant, en collaborant et en donnant aux laïcs les moyens d'utiliser leurs talents, leur temps et leur trésor au profit de l'Église.

En outre, les prêtres catholiques déclarent qu'ils "établiront de bonnes relations humaines avec les laïcs afin de susciter davantage d'intérêt pour la vie de l'Église et de les motiver à s'approprier l'Église pour contribuer à sa croissance et à son développement".

Ils s'inquiètent de la diminution de la population catholique au Ghana et affirment qu'en travaillant avec les laïcs, ils seront en mesure de "construire des communautés catholiques fortes, prêtes et désireuses de participer à la mission de l'Église afin d'enrayer le déclin de la population catholique dans le pays".