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"Une grande source de renouveau": Un prêtre catholique parle des groupes charismatiques au Zimbabwe

Une Église synodale doit être une Église qui écoute et qui discerne. Crédit : Catholic Church News Zimbabwe Une Église synodale doit être une Église qui écoute et qui discerne. Crédit : Catholic Church News Zimbabwe

Les groupes charismatiques peuvent être "une grande source de renouveau" parmi le peuple de Dieu, a déclaré le directeur spirituel national du Renouveau charismatique catholique (RCC) au Zimbabwe.

Dans sa réflexion publiée mardi 9 mai, le père Tryvis Moyo explique qu'un tel renouveau exige que les membres du clergé cherchent à comprendre le contexte des groupes et accompagnent les membres charismatiques.

"Si les groupes RCC sont bien nourris et accompagnés par des pasteurs qui ont pris le temps de comprendre l'histoire du groupe, ils peuvent être une grande source de renouveau au sein de l'Église", déclare le père Moyo.

Il a souligné les quatre piliers du RCC, à savoir les groupes de prière, la centralité des Écritures, les témoignages et l'exercice des charismes, et a déclaré qu'ils "peuvent facilement contribuer à l'émergence d'une Église synodale".

Le directeur spirituel du RCC au Zimbabwe, qui est également secrétaire général de la Conférence des évêques catholiques du Zimbabwe (ZCBC), a déclaré qu'il trouvait regrettable que certains membres charismatiques aient fait l'objet de discriminations en dépit du fait que le groupe s'appuie sur les quatre piliers.

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"Les membres du RCC racontent qu'ils sont traités différemment dans les paroisses du pays. Certains sont obligés de choisir entre le RCC et l'Église", explique-t-il à propos du mouvement catholique qui insiste sur la disponibilité de la puissance et des dons du Saint-Esprit pour chaque croyant.

Il n'y a pas de contradiction entre le fait d'être catholique et membre du RCC, affirme le membre de la Congrégation du Très Saint Rédempteur (C.Ss.R) dans sa réflexion, ajoutant : "On peut être pleinement catholique et pleinement charismatique".

Le père Moyo poursuit en soulignant la nécessité pour les membres du clergé d'accompagner les membres des groupes charismatiques : "En tant que pasteurs, nous sommes des bergers. Nous avons le devoir de nous occuper du troupeau. Un bon berger connaît ses brebis, il sent l'odeur du mouton".

"Nous pouvons être de bons bergers pour le troupeau de Dieu, non seulement pour les charismatiques, mais pour tous les groupes de l'Église", ajoute-t-il dans sa réflexion publiée le 9 mai.

Le père Moyo appelle à la collaboration entre les membres du RCC et leurs curés respectifs et à l'enracinement dans la foi catholique.

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"Avant même de parler de charismes extraordinaires, nous devrions vivre les trois vertus théologales que sont la foi, l'espérance et la charité", déclare-t-il, avant d'ajouter : "Ces vertus et les vertus morales précèdent les charismes".

Le directeur spirituel du CCR Zimbabwe affirme que "l'enracinement dans les Écritures, le catéchisme et le magistère de l'Église est nécessaire" pour les membres des groupes charismatiques.