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Soutenons les familles pour le "développement holistique" des enfants : Un archevêque catholique au Kenya

Mgr Martin Musonde Kivuva, prononçant le discours principal lors de la convention des parties prenantes de l'organisation Catholic Care for Children International (CCCI) dans la région de l'Association des conférences épiscopales membres d'Afrique de l'Est (AMECEA) à Nairobi le 16 mai 2023. Mgr Martin Musonde Kivuva, prononçant le discours principal lors de la convention des parties prenantes de l'organisation Catholic Care for Children International (CCCI) dans la région de l'Association des conférences épiscopales membres d'Afrique de l'Est (AMECEA) à Nairobi le 16 mai 2023.

Les familles doivent être soutenues pour assurer le "développement holistique" des enfants, a déclaré le président de la Conférence des évêques catholiques du Kenya (KCCB).

Mgr Martin Musonde Kivuva, qui a prononcé le discours principal lors de la convention des parties prenantes de Catholic Care for Children International (CCCI) dans la région de l'Association des conférences épiscopales membres d'Afrique de l'Est (AMECEA) à Nairobi le mardi 16 mai, a déclaré que le développement holistique des enfants garantissait "un meilleur avenir pour l'Église".

"Pour le développement holistique d'un enfant et pour un meilleur avenir de l'Église, du pays et du monde entier, nous devons soutenir la famille", a déclaré Mgr Kivuva à l'occasion de la première journée de cet événement de trois jours qui se tient à l'hôtel Boma de Nairobi.

L'ordinaire local de l'archidiocèse de Mombasa au Kenya a exhorté les participants, qui comprennent des représentants de l'Érythrée, de l'Éthiopie, du Malawi, du Kenya, du Soudan, du Sud Soudan, de la Tanzanie, de l'Ouganda et de la Zambie, à se laisser guider par l'intérêt supérieur de l'enfant dans leurs délibérations.

Il a ajouté : "Nous savons que les enfants sont des dons de Dieu à l'humanité ; ils doivent faire l'objet d'une attention particulière de la part des familles, de l'Église, de la société et du gouvernement, car ils sont une source d'espoir et de vie renouvelée".

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"Dieu est particulièrement proche des enfants et il dit qu'ils sont précieux à ses yeux", a ajouté l'archevêque catholique kenyan au début de la convention de trois jours des parties prenantes de la CCCI dans la région AMECEA, organisée sous le thème "Lire ensemble les signes des temps".

"L'Eglise est appelée à s'assurer que tous les enfants sont bien pris en charge et exploitent pleinement leur potentiel", a déclaré Mgr Kivuva lors de l'événement CCCI qui a été réalisé en collaboration avec l'Association des Sœurs Religieuses du Kenya (AOSK), la Fondation Gerald et Henrietta Rauenhorst (GHR), et AMECEA.

Des acteurs issus des pays d'Afrique de l'Est, dont le Kenya, l'Ouganda, la Tanzanie, le Malawi, la Zambie et le Soudan du Sud, font partie de la CCCI, qui est une initiative de l'Union Internationale des Supérieures Générales (UISG).

Sur son site Internet, l'UISG décrit la CCCI comme "un réseau mondial croissant de sœurs catholiques qui mettent de côté les approches institutionnelles de la prise en charge des enfants au profit d'une prise en charge basée sur la famille et la communauté".

Le réseau offre également un espace de collaboration, où les partenaires du réseau partagent leurs connaissances et se soutiennent mutuellement dans la création et la mise en œuvre de modèles de soins efficaces, ajoute l'UISG.

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Dans son discours du 16 mai, Mgr Kivuva a souligné le besoin d'unité dans les familles, affirmant qu'en plus d'être un sanctuaire de la vie, la famille est une cellule vitale de l'Église et de la société.

Il a déploré une diminution des vocations sacerdotales et religieuses dans certains diocèses de l'AMECEA, et a attribué cette situation à un manque de respect des valeurs familiales.

"Nous devons lutter contre tous ceux qui pensent que la famille est un mauvais modèle", a déclaré Mgr Kivuva au début de la convention à laquelle participent, entre autres, Mgr George Desmond Tambala, de l'archidiocèse de Lilongwe au Malawi, et Mgr Aduardo Hiiboro Kussala, du diocèse de Yambio au Soudan du Sud.

Il a ensuite souligné que les progrès technologiques pouvaient constituer une menace pour les familles : "La technologie est la force motrice de notre économie et de tous les autres secteurs ; mais nous devons également faire preuve de prudence car elle peut aussi être utilisée pour perturber nos enfants et manipuler la société".