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Le Vatican et les évêques allemands discutent de questions théologiques sur la voie synodale

Mgr Georg Bätzing regarde la présidente du ZdK, Irme Stetter-Karp, s'exprimer lors de l'assemblée de la "Voie synodale" à Francfort, en Allemagne, le 8 septembre 2022. | Synodaler Weg / Maximilian von Lachner Mgr Georg Bätzing regarde la présidente du ZdK, Irme Stetter-Karp, s'exprimer lors de l'assemblée de la "Voie synodale" à Francfort, en Allemagne, le 8 septembre 2022. | Synodaler Weg / Maximilian von Lachner

Les évêques allemands et les représentants de la Curie romaine se sont rencontrés mercredi au Vatican pour poursuivre les discussions entamées l'année dernière sur la voie synodale allemande.

Selon une déclaration commune du Vatican et de la conférence épiscopale allemande, la réunion du 26 juillet s'est déroulée dans un "climat positif et constructif" et sera suivie d'autres rencontres.

La réunion a été convoquée, selon la brève déclaration, à la suite de la visite ad limina des évêques allemands en novembre 2022, au cours de laquelle "il a été convenu que les questions théologiques et disciplinaires qui ont émergé en particulier dans la 'Voie synodale' feraient l'objet d'un examen plus approfondi".

La Voie synodale, qui a débuté en 2019, est un effort de collaboration entre le Comité central des catholiques allemands (ZdK) et la conférence épiscopale allemande.

Lors d'une assemblée de clôture en mars, les délégués ont adopté à une écrasante majorité des mesures visant à modifier les pratiques de l'Église basées sur l'idéologie transgenre et à pousser l'Église universelle à ordonner les femmes au diaconat sacramentel.

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Les délégués ont également voté en faveur de la bénédiction des personnes de même sexe, de la normalisation de la prédication laïque et de la demande à Rome de "réexaminer" la discipline du célibat des prêtres.

Alors que les Allemands ont fait avancer ces mesures controversées, l'assemblée s'est abstenue de franchir une ligne fixée par le Vatican concernant l'établissement de conseils synodaux aux niveaux national, diocésain et paroissial. Le Vatican a déclaré que le modèle du conseil synodal, qui implique une gouvernance partagée entre les évêques et les laïcs, n'est pas conforme à l'ecclésiologie catholique.

Le pape François et le Vatican sont intervenus à plusieurs reprises sur la voie synodale, de même qu'un grand nombre d'évêques et de théologiens, d'Allemagne et du monde entier, qui ont exprimé de sérieuses inquiétudes sur de nombreux aspects du processus.

En juin 2019, François a écrit une lettre à tous les catholiques d'Allemagne pour les mettre en garde contre une "croyance selon laquelle la meilleure réponse aux nombreux problèmes et lacunes qui existent est de réorganiser les choses, de les changer et de les "remettre ensemble" pour mettre de l'ordre et rendre la vie ecclésiale plus facile".

Les Allemands qui ont participé aux discussions du 26 juillet au Vatican sont les évêques Georg Bätzing, Stephan Ackermann, Michael Gerber, Bertram Meier et Franz-Josef Overbeck. La secrétaire générale de la conférence épiscopale, Beate Gilles, et son porte-parole, Matthias Kopp, étaient également présents.

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Du côté du Vatican, cinq chefs de département et un secrétaire ont participé : Le cardinal Luis Ladaria, préfet du Dicastère pour la doctrine de la foi ; le cardinal Kurt Koch, préfet du Dicastère pour la promotion de l'unité des chrétiens ; le secrétaire d'État, le cardinal Pietro Parolin ; Mgr Robert Prevost, préfet du Dicastère pour les évêques, Mgr Filippo Iannone, préfet du Dicastère pour les textes législatifs, et Mgr Vittorio Viola, secrétaire du Dicastère pour le culte divin et la discipline des sacrements.