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En Zambie, chrétiens et sociétés civiles exhortent le gouvernement à clarifier les réformes électorales

Logo Groupe de surveillance des églises chrétiennes (CCMG). Crédit : CCMG Logo Groupe de surveillance des églises chrétiennes (CCMG). Crédit : CCMG

Les chefs d'église sous les auspices du Christian Churches Monitoring Group (CCMG) en Zambie sont parmi les organisations confessionnelles et les organisations de la société civile (OSC) qui demandent au gouvernement de clarifier les réformes de la constitution et de la loi électorale.

Dans un communiqué transmis à ACI Afrique le jeudi 27 juillet, elles affirment qu'il n'y a pas eu d'engagement avec les parties prenantes dans le pays, bien que le président Hakainde Hichilema ait parlé des réformes à plusieurs reprises.

"Nous demandons instamment au gouvernement de fournir une feuille de route claire et d'accélérer le processus de réforme de la Constitution et des lois électorales relatives à la conduite et à la gestion des élections", déclarent les représentants des organisations confessionnelles et des organisations de la société civile.

Ils ajoutent que le gouvernement zambien "devrait engager d'urgence toutes les parties prenantes dans l'élaboration d'une feuille de route et parvenir à un consensus sur l'approche de la réforme".

"Nous pensons que les déclarations du président sont claires, mais nous sommes déçus de la manière dont les institutions et les ministères responsables gèrent les réformes", ajoutent-ils.

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Selon les OSC, il y a eu "peu ou pas d'engagement" avec les parties prenantes dans l'élaboration des réformes.

Alors que le huitième plan de développement national de la Zambie (8NDP) prévoit les années 2024 et 2025 pour les réformes électorales et constitutionnelles, "le gouvernement doit commencer à impliquer les parties prenantes dès maintenant, de manière significative et transparente".

Le 8NDP définit les priorités de développement, l'orientation stratégique et les stratégies de mise en œuvre de la nation d'Afrique australe pour la période 2022-2026.

Le FB et les dirigeants des OSC appellent le gouvernement à profiter du processus budgétaire de 2024 pour prévoir les réformes dans le budget de l'année prochaine.

Ils affirment qu'en prévoyant les réformes dans le budget, le gouvernement démontrera son engagement envers l'agenda des réformes "et non pas la rhétorique comme cela a été le cas précédemment".

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