Le secrétaire d'État du Vatican rencontrera des rapatriés du Soudan lors d'une visite de quatre jours au Soudan du Sud

Il a ajouté : "Le Saint-Père pense à tous les réfugiés qui arrivent, ceux des différentes régions du Soudan du Sud et ceux du Soudan. Le pape François pense à des personnes qui ont tout perdu dans leur vie et il est bon que ces personnes, d'une manière ou d'une autre, sentent qu'elles ne sont pas oubliées et qu'on s'occupe d'elles, et c'est là le rôle de l'Église".

Le secrétaire d'État du Vatican a prévu de rencontrer différentes personnes dans ce pays d'Afrique centrale et orientale.

Après avoir été accueilli à l'aéroport international de Juba par une partie du clergé, des religieux, des représentants du gouvernement et quelques fidèles, le cardinal devait se rendre à la nonciature apostolique du Vatican pour une réunion avec les responsables de l'Église au Soudan du Sud.

Le programme du cardinal Parolin prévoit également une rencontre avec le président du Soudan du Sud, Salva Kiir Mayardit, les vice-présidents et d'autres représentants du gouvernement, avant de se rendre dans le diocèse catholique de Malakal pour rencontrer les rapatriés et les réfugiés du Soudan.

Le cardinal Parolin se rendra également dans le diocèse de Rumbek pour écouter les préoccupations de ce diocèse.

Comme prévu dans le programme, le cardinal Parolin plantera des arbres à la cathédrale St Theresa's Kator de l'archidiocèse de Juba avant de rentrer à Rome le 17 août.

S'adressant aux journalistes le 12 août, Mgr Stephen Ameyu Martin, archevêque de l'archidiocèse de Juba, a déclaré que le pape François avait envoyé le cardinal Parolin au Soudan du Sud pour qu'il se familiarise avec la situation dans ce pays, à la fois en tant que représentant de l'État et de l'Église.

"Sa visite montre l'amour du Saint-Père pour les Sud-Soudanais. Nous avons beaucoup à gagner de cette visite, car elle montrera les progrès que nous avons accomplis par rapport à ce que nous avons partagé avec le Saint-Père lorsqu'il est venu et avec le cardinal lorsqu'il était dans le pays avec le pape", a déclaré Mgr Ameyu lors de la conférence de presse qui s'est tenue dans sa résidence de Juba.

L'archevêque de Juba a ajouté que le cardinal Parolin venait pour "assurer le suivi de certaines tâches qui nous ont été confiées, ces tâches sont claires dans notre esprit, qu'il s'agisse des tâches du gouvernement ou de celles de l'Église".

"Nous sommes ici pour mettre l'accent sur la question de la paix globale entre les peuples, la paix qui a été signée à Addis-Abeba, l'accord de paix revitalisé, n'a pas encore été mis en œuvre systématiquement, il y a des lacunes concernant cet accord qui nécessitent un suivi", a déclaré Mgr Ameyu, qui a été nommé cardinal le 9 juillet, et a ajouté : "Le Saint-Père aimerait que nous commencions à construire la paix ensemble, il n'y a pas de paix sans compromis."

Nous sommes ici pour encourager chaque partie à l'accord de paix revitalisé à faire en sorte qu'il y ait au moins quelques compromis, car il n'y a pas de paix sans compromis".

Le cardinal désigné a encouragé les Sud-Soudanais à faire preuve de patience face aux difficultés qu'ils rencontrent, soulignant que l'Église travaillait sans relâche pour veiller à ce que l'accord de paix soit pleinement mis en œuvre afin d'assurer une paix et une stabilité durables dans le pays.