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Une congrégation religieuse reconnaissante après la libération de religieuses et d'un séminariste enlevés au Nigeria

Crédit : Filles missionnaires de Mater Ecclesiae (MDME) au Nigeria Crédit : Filles missionnaires de Mater Ecclesiae (MDME) au Nigeria

La direction des Filles Missionnaires de Mater Ecclesiae (MDME) au Nigeria a exprimé sa gratitude au peuple de Dieu suite à la libération de trois religieuses catholiques, d'un séminariste et d'un chauffeur qui avaient été enlevés dans le diocèse d'Abakaliki au Nigeria le 5 octobre.

Dans une déclaration partagée avec ACI Afrique le jeudi 19 octobre, la vicaire générale du MDME, Sœur Gloria Nnabuchi, fournit des détails sur la libération de Sœur Rosemary Ejiowokeoghere Osiowhemu, Sœur Maria Ngozi Okoye du Seigneur ressuscité, Sœur Josephine Mary Chinyekwu, et de l'ancien chauffeur de l'église de la ville d'Abakaliki au Nigeria. Josephine Mary Chinyekwuo, le séminariste Peter Eyakeno Sunday et M. Awoke Emmanuel.

"Avec gratitude envers notre grand Dieu, la Supérieure générale et tous les membres des Filles Missionnaires de Mater Ecclesiae, annoncent avec joie la libération de nos trois religieuses enlevées, d'un séminariste et du chauffeur dans la nuit du 13/10/2023 et du 14/10/2023 respectivement", dit Sr. Nnabuchi dans la déclaration datée du 14 octobre.

Elle ajoute : "Nous apprécions sincèrement l'Eglise et toutes les personnes de bonne volonté pour leur soutien tout au long de cette épreuve... Merci et que Dieu vous bénisse tous."

Dans une interview accordée à ACI Afrique, Sœur Nnabuchi a déclaré qu'une rançon de "1 million de Naira (1 305 USD)" avait été payée pour leur libération.

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Les cinq personnes se rendaient à un enterrement dans l'État d'Imo, au Nigeria, lorsqu'elles sont entrées en contact avec leurs ravisseurs.

Ces derniers avaient contacté les dirigeants du MDME au Nigeria et proposé une rançon pour la libération des victimes.

Le Nigeria est en proie à l'insécurité depuis 2009, date à laquelle l'insurrection de Boko Haram a débuté dans le but de transformer le pays en un État islamique.

Depuis lors, le groupe, l'un des plus grands groupes islamistes d'Afrique, orchestre des attaques terroristes aveugles contre diverses cibles, notamment des groupes religieux et politiques ainsi que des civils.

La situation d'insécurité dans le pays a été compliquée par l'implication des bergers fulanis, majoritairement musulmans, également appelés milices fulanis.

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