Au Ghana, les religieux expriment leur solidarité avec les victimes des inondations provoquées par le déversement des eaux d'un barrage

"Si une catastrophe causée par l'homme, qui aurait pu être mieux planifiée, nous a pris au dépourvu, à quel point serions-nous réactifs face à une catastrophe naturelle de plus grande ampleur ?

Ils ajoutent : "Est-ce la question de savoir si nous nous sommes tellement habitués aux déversements perpétuels et aux inondations conséquentes des maisons et des terres agricoles provenant des barrages de Burge et de Waija que les souffrances indicibles de la population sont prises pour argent comptant ?

Les membres de la SMCR-Gh affirment que les gouvernements précédents et actuels de la nation ouest-africaine "semblent se contenter d'un vœu pieux pour faire quoi que ce soit afin de résoudre perpétuellement le problème".

Des déversements contrôlés ont eu lieu au barrage d'Akosombo au cours des années précédentes, 2010 étant la dernière en date.

Les membres de la CMSR-Gh appellent le gouvernement et tous les organismes publics à trouver des solutions pour éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent à l'avenir, et ce de toute urgence.

Le 20 octobre, les évêques catholiques du Ghana ont fait don de 100 000 cedis (8 445,95 USD) aux victimes des inondations.

Les membres de la Conférence des évêques catholiques du Ghana (GCBC) ont également lancé un appel pour aider les personnes touchées par les inondations.

"Tous les articles de secours devraient être acheminés par l'intermédiaire du Secrétariat national catholique afin d'assurer une approche bien coordonnée et de veiller à ce que l'aide soit apportée aux personnes les plus vulnérables. Les articles de secours devraient parvenir au NCD au plus tard à la fin du mois de novembre", a déclaré le président de la GCBC, Mgr Matthew Kwasi Gyamfi, dans un communiqué.