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L'archevêque de Libreville au Gabon présidera le dialogue national inclusif de 2024

Mgr Jean-Patrick Iba-Ba, archevêque de Libreville, avec le président de la transition gabonaise, le général Brice Oligui Nguema. Crédit : Père Serge-Patrick Mabickassa Mgr Jean-Patrick Iba-Ba, archevêque de Libreville, avec le président de la transition gabonaise, le général Brice Oligui Nguema. Crédit : Père Serge-Patrick Mabickassa

Le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI) au Gabon a choisi l'archevêque de Libreville pour présider le Dialogue national inclusif prévu en avril 2024.

Le 14 novembre, le porte-parole du CTRI, le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, a annoncé que Mgr Jean-Patrick Iba-Ba présiderait un "Dialogue national inclusif visant à réformer le pays", du 1er au 30 avril 2024.

Dans le cadre de son mandat, Mgr Iba-Ba doit aller à la rencontre des Gabonais pour recueillir leurs contributions, qui serviront de base au dialogue national.

Le 30 août, des officiers de l'armée gabonaise ont annoncé qu'ils avaient pris le pouvoir peu après que le président Ali Bongo ait été déclaré vainqueur du scrutin présidentiel du 26 août.

Nommé chef de la transition, le général Brice Oligui Nguema a prêté serment au palais présidentiel de la capitale, Libreville, le 4 septembre. La cérémonie s'est déroulée en présence d'officiels de l'armée et de chefs religieux.

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Le président Bongo, qui avait été assigné à résidence, a été libéré le 6 septembre.

Lors d'une rencontre avec le président de la transition, Mgr Iba-Ba a souligné "le caractère sacré de la vie et le respect de la dignité humaine".

Né à Libreville en avril 1966, l'archevêque catholique gabonais a été ordonné prêtre en juillet 1998 pour l'archidiocèse de Libreville. Il a été nommé archevêque de Libreville en mars 2020.

Dans sa déclaration du 14 novembre, le colonel Manfoumbi a annoncé que la transition militaire prévoyait d'organiser des élections en août 2025 pour ramener le pays à un régime civil.

Au cours de la période de transition, un référendum sur une nouvelle constitution devrait avoir lieu en décembre 2024, a-t-il ajouté.

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Le colonel Manfoumbi a également indiqué que le parlement du pays serait transformé en assemblée constituante en juin de l'année prochaine pour cet exercice.