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Poussez à la signature de la loi de l'ONU sur l'apatridie : Un archevêque sud-africain aux chefs religieux

Mgr Buti Tlhagale, archevêque de Johannesburg (Afrique du Sud). Crédit : SACBC Mgr Buti Tlhagale, archevêque de Johannesburg (Afrique du Sud). Crédit : SACBC

Mgr Buti Tlhagale, archevêque de Johannesburg (Afrique du Sud), a appelé les chefs religieux du monde entier à inciter leurs gouvernements respectifs à signer les conventions des Nations unies sur l'apatridie.

La convention de 1954 relative au statut des apatrides établit des normes minimales de traitement des apatrides et leur garantit le droit à des documents de voyage, à une identité et à une assistance administrative.

La Convention de 1961 sur la réduction des cas d'apatridie établit quant à elle un cadre international garantissant le droit de toute personne à une nationalité.

Dans sa déclaration publiée le 15 décembre, Mgr Tlhagale déclare : "Nous demandons avec ferveur aux chefs religieux de ne pas ralentir leurs efforts pour encourager les gouvernements à signer les conventions des Nations unies sur l'apatridie".

"L'apatridie a un impact négatif sur les droits des enfants à accéder à l'éducation et aux services de santé", déclare Mgr Tlhagale.

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Le membre du Conseil multireligieux des dirigeants du HCR a exhorté les chefs religieux à "encourager leurs agences et organisations qui travaillent sur les questions relatives aux réfugiés à partager les informations, les ressources et les compétences, afin d'atténuer les défis auxquels sont confrontés les réfugiés".

Le membre sud-africain des Oblats de Marie Immaculée (OMI) souligne également la nécessité d'une collaboration entre les chefs religieux.

Il déclare : "La collaboration entre les chefs religieux est impérative si l'on veut exploiter efficacement les ressources".

Dans sa déclaration présentée lors d'un événement du Conseil œcuménique des Églises (COE), l'ancien évêque de liaison du Bureau des migrants et des réfugiés de la Conférence des évêques catholiques d'Afrique australe (SACBC) a déclaré que les réfugiés attendent des chefs religieux qu'ils encouragent des politiques d'emploi non discriminatoires.

"L'emploi renforce la dignité de la personne qui travaille. La principale aspiration des réfugiés est de trouver un emploi. L'emploi est la clé de la libération, de l'épanouissement personnel et de la prise en charge des responsabilités familiales", déclare-t-il.

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Mgr Tlhagale ajoute qu'il est "essentiel de reconnaître l'humble contribution des réfugiés".

"Il n'est pas vrai que nous n'apportons à nos pays d'accueil que la pauvreté. Nous apportons aussi une compétition acharnée. Nous poussons les populations locales à sortir de leur zone de confort. Nous apportons de la couleur dans la vie des gens grâce à notre diversité culturelle", ajoute-t-il.

L'archevêque catholique ajoute que les réfugiés apportent également "des compétences humbles, des ambitions, du courage et nos rêves de paix, de bien-être et de réussite dans la vie".

Les réfugiés savent qu'ils ne doivent pas enfreindre les lois du pays d'accueil, ajoute l'archevêque catholique qui aura 76 ans le 26 décembre.

"Les crimes commis par les réfugiés augmentent la peur et les préjugés parmi la population locale. Le respect des lois et des traditions locales ne peut que promouvoir un esprit d'accueil et d'appréciation mutuelle".

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