Cité du Vatican, 07 octobre, 2019 / 7:37 (ACI Africa).
À Rome cette semaine, deux groupes qui disent que leurs voix ne sont pas souvent entendues par les dirigeants de l'Église ont organisé des événements pour dénoncer les aspects du synode amazonien avec lesquels ils ne sont pas d'accord, les deux groupes offrant des évaluations dramatiques sur le sens et la signification du synode des évêques.
Voice of the Family, un réseau de groupes ultra-conservateurs, a tenu une table ronde le 4 octobre pour exprimer son opposition à la réunion du synode des évêques de ce mois-ci sur la région pan-amazonienne, dont les orateurs ont dit promouvoir le paganisme. Au cours de cette manifestation de trois heures, les orateurs ont critiqué le document préparatoire du synode, dont ils ont dit qu'il s'en remettait aux éléments païens des religions autochtones.
La veille, l'organisation Voices of Faith a organisé un événement très différent à Rome. Intitulé "Et toi, ma sœur...." Lors de cette rencontre, huit religieuses et religieuses ont présenté leur vision de l'égalité des sexes et de l'avenir de l'Église, notamment en demandant que les femmes religieuses soient autorisées à voter sur le document final du synode amazonien.
Parmi les conférenciers du 3 octobre figuraient l'Américaine Sœur Simone Campbell, membre de la tournée "Nuns on the Bus", et l'Allemande Doris Wagner, ancienne religieuse et membre de Familia spiritualis Opus (FSO), connue sous le nom de "Das Werk".
Un groupe de moniales bénédictines du monastère de Fahr près de Bâle, en Suisse, sous la direction de leur prieure Irene Gassmann, s'est rendu à Rome en bus pour l'événement. Les moniales, qui font partie du groupe de défense des droits des femmes "Kirche mit*", portaient des capes orange sur lesquelles on lisait: "vote pour les femmes catholiques".


