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Le gouvernement américain accusé d'avoir négligé les violations religieuses au Nigeria

Le drapeau du Nigeria sur un uniforme militaire. Bumble Dee/Shutterstock. Le drapeau du Nigeria sur un uniforme militaire. Bumble Dee/Shutterstock.

Alliance Defending Freedom (ADF) International, une organisation internationale de défense des droits des chrétiens, a accusé le gouvernement des États-Unis d'Amérique de fermer les yeux sur la persécution des chrétiens au Nigéria après que ce pays d'Afrique de l'Ouest a été omis de la liste des pays particulièrement préoccupants (CPC) des pires contrevenants à la liberté de religion.

Le Nigeria a été rayé de la liste CPC en 2021 et n'y a pas été réintroduit depuis, malgré les appels à l'inclure dans la liste annuelle établie par le département d'État américain.

"Nous sommes déçus et profondément préoccupés par le fait que l'administration Biden n'a toujours pas désigné le Nigéria comme un pays particulièrement préoccupant pour ses violations flagrantes de la liberté religieuse", a déclaré Sean Nelson, conseiller juridique, liberté religieuse mondiale pour ADF International, dans un communiqué de presse transmis à ACI Afrique le mercredi 10 janvier.

M. Nelson ajoute que "plus de chrétiens sont tués au Nigeria en raison de leur foi que dans tous les autres pays réunis".

Selon un rapport du 9 janvier compilé par la fondation catholique pontificale et caritative Aid to the Church in Need (ACN) International, le Nigeria a connu le plus grand nombre d'assassinats de chrétiens et d'enlèvements de membres du clergé dans le monde en 2023.

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Dans le communiqué de presse, le conseiller juridique de l'ADF, Global Religious Freedom, appelle le gouvernement américain à "accroître la pression sur le Nigeria pour les violations flagrantes de la liberté religieuse qui se produisent dans le pays".

"Le gouvernement américain devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour soutenir la fin de la persécution et la coexistence pacifique des communautés religieuses au Nigeria", ajoute-t-il.

M. Nelson ajoute que le Congrès américain doit faire entendre sa voix "sur les terribles conditions de la liberté religieuse au Nigeria".