Le Carême va au-delà de la "simple préparation à Pâques" : Un archevêque catholique en Angola

 

L'archevêque catholique angolais a poursuivi en décrivant la période du carême comme "un temps pour nous repentir de nos péchés et pour changer quelque chose en nous afin d'être meilleurs et de vivre plus près de Dieu".

 

"Les chrétiens doivent donc se retirer pour réfléchir et se rapprocher de Dieu ; cette recherche comprend la prière, l'aumône, la charité et le jeûne", a déclaré Mgr Kiala lors de la célébration eucharistique du vendredi 16 février dans la chapelle de la Conférence épiscopale d'Angola et de São Tomé et Príncipe (CEAST), dans l'archidiocèse de Luanda.

Le carême, a-t-il poursuivi, "est un temps pour nous convertir au projet de Dieu, en écoutant et en prenant sa Parole, qui nous propose de chercher d'abord le royaume de Dieu et sa justice ; c'est le temps de renouveler et de raviver l'option de notre foi faite à notre baptême, dans le désir d'un nouveau départ à la suite du disciple du Seigneur."

 

Portant son attention sur le jeûne, l'Ordinaire local de Malanje, depuis son installation en novembre 2021 qui a suivi sa nomination le 21 septembre, a déclaré que la pratique du jeûne "est une forme de pénitence qui consiste à se priver de quelque chose, en particulier de nourriture".

 

"Le jeûne du carême est un signe de conversion intérieure aux valeurs fondamentales de l'Évangile du Christ", a-t-il dit, avant d'ajouter : "Le jeûne est une lutte contre les passions et les vices ; le jeûne est le remède éprouvé pour la pureté du cœur."

 

La pureté du cœur, a poursuivi Mgr Kiala, "signifie la paix qui ne peut exister que lorsque le cœur est tourné vers Dieu et imprégné de son Esprit. Elle sert à nous ouvrir à la grâce de la contemplation, de l'intercession et de l'onction de l'Esprit". 

 

"Le jeûne nous permet d'acquérir la maîtrise de nos instincts et la liberté du cœur", a déclaré le chef de l'Église catholique, qui a commencé son ministère épiscopal en août 2013 en tant qu'évêque du diocèse angolais de Sumbe.

 

Il a invité les délégués diocésains de la Commission nationale de liturgie à aider le peuple de Dieu à vivre le Carême en se préparant. 

 

L'archevêque catholique a déclaré : "Préparons toujours soigneusement ce temps favorable, le temps d'agir et, en tant qu'agents liturgiques et coordinateurs dans nos diocèses et archidiocèses, nous devons faire de notre mieux et marcher ensemble pour que les gens puissent comprendre ce temps favorable."

 

Il a ajouté : "Nous devons savoir partager ce que nous avons, ce que nous sommes, surtout la richesse de notre foi, de notre vie de charité, de notre vie d'espérance".