Le père Nshole a ajouté qu'il existe des preuves bien établies de la façon dont Kadima a soudoyé certains chefs religieux pour qu'il soit déclaré président de la CENI.
Il a déclaré que des chefs religieux se sont vu offrir 100 000 dollars et des voitures de luxe pour changer de position.
"L'Église catholique ne s'oppose pas aux capacités techniques de Kadima, mais en plus des critères techniques, il y a des critères éthiques établis dont les religieux doivent tenir compte", a expliqué le prêtre catholique.
Dans sa lettre du 5 octobre adressée au président de l'Assemblée nationale, l'évêque Moko déclare : "Les six autres confessions religieuses affirment qu'il existe un travail qu'elles ont déjà effectué et dont le rapport a été reçu au bureau de l'Assemblée nationale."
"Pour eux, les 72 heures que vous avez données sont simplement l'occasion de renforcer la cohésion en obtenant du Forum des confessions religieuses la reconnaissance de ces procèsverbaux", ajoute-t-il.
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L'évêque congolais de 63 ans ajoute : " Une proposition de nouveau texte du rapport a été soumise par les six dans cette perspective. Cette proposition n'a pas rencontré l'approbation du Forum car elle était basée sur une mauvaise interprétation de votre lettre et n'entrait pas dans l'esprit de la convocation de notre plénière, qui était de repartir sur de nouvelles bases et de trouver un consensus autour d'un candidat approprié."
"De plus, elle a été établie dans des conditions qui ne sont pas conformes aux statuts de la CENI, notamment les articles 10 et 12, ainsi qu'à notre Charte, notamment les articles 8, 16, 17 et 18", indique Mgr Moko dans la lettre du 5 octobre.
Il poursuit : "Nous constatons que les six autres confessions religieuses ont fondé leur prétendue majorité sur une interprétation erronée de l'article 17 de notre Charte et qu'elles ont totalement ignoré l'article 10 des statuts relatifs à l'organisation et au fonctionnement de la CENI."
L'évêque Moko appelle le président de l'Assemblée nationale à rejeter toute tentative d'influencer le processus menant à la désignation du président de la CENI.
"Nous prions pour que l'Esprit Saint vous accompagne dans vos efforts pour éviter une crise de trop qui ne profitera à personne", implore Mgr Moko dans la lettre du 5 octobre.