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La pratique de la retransmission en direct des messes privées par les membres du clergé dans le pays d'Afrique de l'Ouest, du Ghana, gagne du terrain quelques jours après l'annonce de la suspension de la messe publique par les dirigeants de l'Église.
Les évêques catholiques du Kenya ont, dans une déclaration collective lundi 23 mars, officiellement suspendu la célébration de la messe publique et d'autres rassemblements religieux, conformément aux directives du gouvernement visant à contrôler la propagation de COVID-19, y compris l'interdiction de toute forme de rassemblement religieux.
Le directeur du bureau de presse du Saint-Siège, Matteo Bruni, a déclaré mardi qu'il y a maintenant un total de quatre personnes connectées à la Cité du Vatican qui ont été testées positives pour le coronavirus.
Mardi, le pape François a averti les chrétiens d'éviter de vivre dans un "brouillard" de tristesse, de paresse et de plaintes, au lieu de se réjouir de la guérison spirituelle qu'ils ont reçue du Christ.
Un prêtre catholique kenyan a été testé positif au COVID-19 des jours après son retour d'Italie, le pays le plus touché par le virus mortel, une confirmation qui a fait craindre que l'ecclésiastique ait pu infecter plusieurs personnes dans ce pays d'Afrique de l'Est depuis qu'il a défié la directive gouvernementale sur 14 jours d'auto-quarantaine.
Les Ghanéens vont, le mercredi 25 mars, observer une journée nationale de prière et de jeûne, demandant l'intervention de Dieu sur COVID-19, suite à une directive du président du Ghana, Nana Akufo-Addo, après que le pays ait annoncé le samedi 21 mars que le nombre de personnes infectées par la maladie avait atteint 21.
Alors que les gouvernements africains mettent en place une série de mesures pour réduire la propagation de COVID-19, les dirigeants de l'Église catholique au Nigeria et au Congo Brazzaville ont, dans des déclarations séparées, autorisé la célébration d'une messe publique, tout en prenant certaines mesures de précaution, y compris un nombre limité de personnes présentes.
La fermeture immédiate de tous les lieux de culte au Kenya faisait partie de l'ensemble des mesures annoncées par le gouvernement dimanche 22 mars pour tenter de contenir la propagation de COVID-19, après que les cas confirmés de ce virus mortel aient plus que doublé, passant de 7 à 15, tandis qu'en Tanzanie, pays voisin, le président dudit pays aurait encouragé les cultes publics. "N'oublions pas que l'Italie a commencé sa malheureuse expérience par la décision de certaines personnes de continuer à assister aux rassemblements, y compris religieux, comme si de rien n'était", a déclaré le secrétaire d'État à la santé du Kenya, Mutahi Kagwe, dimanche 22 mars lors d'une conférence de presse.
Rien que la semaine dernière, plus de 3 000 personnes sont mortes en Italie après avoir contracté le coronavirus. Parmi les morts, on compte au moins 60 prêtres ce mois-ci, selon les médias locaux.
Le mercredi 25 mars, en la solennité de l'Annonciation, des nations du monde entier peuvent être consacrées au Sacré-Cœur de Jésus et au Cœur Immaculé de Marie dans une liturgie qui sera célébrée au Sanctuaire de Notre-Dame de Fatima.
Après des mois d'impasse opposant une partie du clergé et des fidèles laïcs de l'archidiocèse catholique de Juba au Soudan du Sud et au Vatican à propos du transfert de Mgr Stephen Ameyu de Torit à Juba, le nouvel archevêque a été installé dimanche 22 mars.
Les chefs religieux du Kenya, issus de diverses confessions, dont quatre évêques catholiques et une religieuse, ont répondu à l'invitation du président Uhuru Kenyatta pour la Journée nationale de prière, le samedi 21 mars, au State House de Nairobi, amenant les Kenyans à demander l'intervention divine sur la pandémie COVID-19, l'appel à la repentance dominant l'événement diffusé en direct sur divers médias kenyans.
Alors que l'Afrique lutte pour contenir la propagation de COVID-19, avec au moins 42 pays qui ont confirmé des cas de ce virus mortel, les dirigeants de l'Église au Cameroun, pays d'Afrique centrale, ont maintenu la célébration de messes publiques dans leurs diocèses respectifs et ont donné l'instruction de limiter la taille de la congrégation à un certain nombre de fidèles à la fois.
L'évêque du diocèse de Port Louis à L’ile Maurice, le cardinal Maurice Piat, a, dans un message adressé aux fidèles, appelé au calme afin d'éviter la propagation de la maladie.
Le pape François a demandé aux chrétiens du monde entier de s'unir dans la prière du Notre Père à midi le 25 mars en réponse à la pandémie de coronavirus.
Les nouveaux diacres et prêtres ordonnés appartenant à la Congrégation religieuse missionnaire des Apôtres de Jésus (AJ) exerceront temporairement leur ministère dans leurs paroisses natales respectives, les mesures prises par les différents gouvernements pour contenir la propagation de COVID-19 empêchant les 21 membres du clergé ordonnés de se rendre dans leurs missions respectives, a déclaré un responsable de l'Eglise lors de la messe d'ordination, jeudi 19 mars.
La politique de distanciation sociale signifie que les nouveaux arrivants voient moins de collègues qu'il y a quelques semaines. Ils voient aussi moins d'amis. Mais ils voient peut-être beaucoup plus de membres de leur famille ou de leurs colocataires. Et ce n'est pas facile.
Afin de s'assurer que les élèves des collèges et des lycées ne restent pas inactifs chez eux après la fermeture des écoles au Ghana, une plateforme d'apprentissage en ligne a été mise en place pour faciliter l'enseignement et l'apprentissage à distance des élèves dans ce pays d'Afrique de l'Ouest.
Les évêques de neuf pays d'Afrique australe ont, sous l'égide de la Réunion interrégionale des évêques d'Afrique australe (IMBISA), exprimé leur engagement à lutter contre la traite des êtres humains dans la région.
Avec au moins 36 pays africains ayant collectivement rapporté plus de 700 cas de COVID-19, les agences d'aide catholique présentes sur le deuxième plus grand continent du monde unissent leurs efforts pour arrêter la propagation du virus mortel, que l'OMS a récemment appelé une pandémie.